L'Histoire nous dit que: "Le Dauphin possédait Saint-Bonnet depuis le Xe ou le XIe siècle ; il y plaça un châtelain puis, en 1611, un vibailli duquel ressortissaient les vingt-et-une paroisses du Champsaur."
En 1752, une arrière-etc-grand-tante, Marie Ignon, rencontra ledit Vibailli de St-Bonnet-en-Champsaur pour une affaire...délicate.

Ne le répétez pas

Question double:
1) où trouver le nom - voire qui connait le nom - du Vibailli qui exerçait sa charge à St-Bonnet-en-Champsaur en 1752 ?
2) Pour quelle raison Marie devait-elle faire la réclamation auprès de cette autorité? Une déclaration de grossesse?
Ça me parait un peu léger pour déranger le vibailli.
Ou par cette déclaration avait-elle l'intention de contraindre l'auteur de son état, un nommé Jacques Boyer demeurant aux Diguières (hameau du Glaizil ? Vous êtes d'accord avec mon hypothèse), afin de le "contraindre" au mariage? C'est crédible, ça?
Visiblement aucun mariage n'a été célébré entre Ignon et Boyer.
Au mariage du fiston, Claude Boyer, le 17 novembre 1779 à St-Eusèbe-en-Champsaur, il est dit que son père, Jacques Boyer est décédé, mais je n'ai pas trouvé où.
Sur l'acte de décès de Marie Ignon, le 24 germinal an13 à Poligny (2E109/2/3 page 46/84), il n'est pas dit que Marie était veuve de Jacques Boyer. Ce qui me conforterai dans cette supputation d'un non-mariage (néologisme

Dans l'attente de lire vos réponses toujours aussi pertinentes et instructives, je vous en remercie d'avance.
Cordialement,
Patrick