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L'Angelier, de la Lande d'Airou, en 1157 :

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R ) - - - D'Angeliers, en Nivernais :
-Guillaume d'Angeliers, chevalier, est mentionné dans un aveu de l'an 1296 de la vicomté de Clamecy (58), comme tenant un fief de la dite vicomté.
- - Renaud d'Angeliers, chevalier, est mentionné le martyrologe du chapître de Clamecy, et à son obit au 4 sept. 1300.
- - - Jean d'Angeliers est mentionné dans information faîte à Varzy, sur les torts faits à la dite ville par le Seig. d'Asnois. Il est mentionné dans des lettres du 20 janv. 1397 ; et qualifié élu et commis par le roi sur le fait des finances. Il est encore mentionné dans des lettres du 22 juin 1402 : portant que ledit Jean d'Angeliers, écuyer, demeurant à St-Amand en Puisaye, a fait un contrat de rente au proft de Pierre de Joigny, écuyer, demeurant à Pereuse. Il épousa Mlle Anne de La Rivière, avec laquelle il créa une rente le 19 août 1406, à prendre sur la ville et chastel de Chambon, tenu de Mr Le Duc d'Orléans, à cause de sa chatellerie d'Yeurre-le-Chastel, et sur la d'Angeliers, et sur la terre de Fresville en Gâtinais, tenue de Sr de Foisy ; les dits des propos dudit Jean d'Angeliers, au profit d'honorable homme Jean LeBlanc, argentier de la reine, par acte du 4 mars 1416.
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__----_____--------------__________

R.a ) d'Angeliers, rajout :
Dans l'église de Lys (48), une fort curieuse pierre tombale gravée représentant Jean de Monts, Sire de Lys, mort en 1328, et de Marguerite d'Angeliers, sa femme, décédée après son époux. Accompagnés de quatre écussons, au 1- un lion brochant sur un semé de billettes, au 2-à trois tierce feuilles, qui serait de des Thianges, au 3-? , et au 4 - à une bande acc. en chef d'une molette, de la Famille d'Angeliers.
- Jean de Monts devenu possesseur de Lys, par son mariage avec Marguerite d'Angeliers, en fit hommage, renouvelé par sa veuve en 1329.
- - La Famille d'Angeliers, à laquelle appartenait la Femme de Jean de Monts, ajoutait à son nom le nom d'un fief de la châtellerie de Saint-Vérain ; elle était de bonne noblesse au XIVe siècle.
~ ~ ~ En 1385, Jean d'Angeliers, escuyer, sans doute neveu de Marguerite, est mentionné avec Jean de Saint-Vérain. Sur les terre d'Angeliers était un château moderne à Dampierre-sur-Bouy. Nous trouvons ensuite, à la fin du XVIeS., deux d'Angeliers, frères ou cousins-germains, tous deux nommés Jean.
1- L'un, Seigneur de Chappes, marié à Jeanne de La Rivière. Il mourut avant 1575, laissant un fils, Pierre, qui fut Seig. de Besse et de Chappes, et trois filles.
2 - L'autre, dit le jeune, Seigneur de Besse ou de Bèze, dans la châtellerie de Châtel-Censoir. Il eut sans doute une fils, aussi nommé Jean, qui rendit hommage pour Besse en 1599, et qui fut le dernierde la Famille.
~ ~ ~ ~ Les Angeliers portaient pour armes : d'azur à une bande d'argent, surmonté d'une rose d'or, et acc. en pointe d'une hermine d'Argent
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Ange Lier
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S ) - St-Lo d'Angliers :
- Claude d'Angliers, ( 1542 x avec Catherine de Joubert ).
- Claude d'Angliers, ( 1568 x avec Catherine Jolivet ), Fs aisné de Claude et Catherine Joubert ;
- - Dont une fille x à Pierre de Juyve ;
- René d'Angliers, fs puiné de Claude et de Catherine Joubert, x à Marie de Jau, Seig. de Mortagne, dont un fs Claude, Seig. de Mortagne, x avec ? ,
- - d'où une fe ° en 1616 ;
- Une fille deClaude et Catherine Joubert x à René de la Boucherie en 1567 ;
> St-Lo d'Angliers, près de Loudun, Rte de Poitiers à Saumur, une terre et châtellerie , superbement bâtie, très beau parc, droits sur plusieurs paroisses circonvoisines. Cette Seigneurie était gérée suivant les coutumes des Commenderies en Lodunois.
- Jeanne d'Angliers, ° en 1375, fe de Louis d'Angliers et de Marie d'Harcourt, x en 1383 avec Regnault d'Angennes, Seig. de Rambouillet, + en 1424 à Verneuil /Avre. D'où Jean ;
- - Jean d'Angennes, Seig. de Rambouillet.
-Jean d'Angliers, +<1559, x en 1555 avec Louise de la Trémoille, fe de François et Anne de Laval. D'où une fille Julie ;
- - Julie d'Angliers, x à la Rochelle le 5 févr. 1629, à René Aymer.
-Claude d'Angliers, chevalier, Seig. de la Saulsaye, fs de Pierre Langlois, d'Angliers, avait épousé Catherine Jolibert en 1568. Son fils, Claude d'Angliers, ajouta à son nom celui de Jaubert, comme héritier de Françoise Joubert.
-Jean d'Angliers, chanoine de la cathédrale de Saintes vers 1562.
-Guillaume et Jean d'Angliers, pairs de la commune de la Rochelle en 1549.
-Godefroy d'Angliers était en 1551 Chanoine et vicaire général de l'évéché de Saintes.
-Claude d'Angliers (?) céda sa charge de Président du présidial (?)


( Langelier, l'Angelier, l'Anglier, d'Angliers, d'Angles, Langlois, etc . . . ? , Angely, Angey ; )
- Jeanne d'Angey, fe de Jean-François et de Louise DuPuy, de St-Lô N.-D. , épouse de François Adigard, ( x en 1691), d'où un fs, Georges-Louis Adigard, ° en 1693.
Capture_Blasons-d'Angl. . ..JPG
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Ange Lier
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T - Rech. De Engelier
"Etude sur Geoffroy de Vigeois" ° vers 1140 ; dans le bulletin de la Sté d'Arch. et histo. au Limousin de 1848, p 135 :
-p 155, Dans le chap XI ,Turpin faisant l'énumération des plus illustres combattants qui se trouvaient dans l'armée de Charlemagneparle ainsi du duc Engelier : "Engelier, duc d'Aquitaine, avec quatre combattants ; ils étaient instruits à manier toutes sortes d'armes, surtout les arcs et les flèches. " Cet Engelier, gascon d'origine, était duc de la ville d'Aquitaine, laquelle ville était située entre Limoges, Bourges et Poitiers.
- Or cette cité, après la mort d'Engelier, étant devenu veuve de son duc fut totalement dévastée, parce que tous ses citoyens périrent à Roncevaux par la glaive.
- p 156, Il est fait mention de la vie de St-Léonard, l'on ignore si ce roi régnait tant sur sa ville que sur la province d'Aquitaine. La suite fera connaitre en peu de mots l'origine du duc Engelier.
- p 150, Au chap XXXIIe de sa chronique, Geoffroy parle de l'expédition de Guillaume, duc d'Aquitaine, à Jérusalem, en 1001. Il est dit que l'armée de ce prince fut taillée en pièces par les Sarasins.
~ ~
Dans les mémoires de la Sté Centrale, p 201.
- Au temps d'Engelier, il y avait un autre duc d'Aquitaine dans la cité de Poitiers. Cet Engelier, par la lignage gascon, était duc du pays d'Aquitaine.
~ ~ ~
- La veille de Bouvines.
C'est la veille du jour par la foi consacré aux Saints Jacques et Christophe. Après l'aube pâlie, voici le blanc matin.
Hottmar, éxaspéré par l'obstacle imprévu, lentement se replie. A cent pas du castel il arrète sa gent, attendant l'envoyé qui porte son message, Engelier ce héraut, dont l'olifant d'argent annonce aux assiégés les pourparlers d'usage.
~ ~ ~ ~
En 1031, un Engelier, chanoine de la cathédrale du Puy, soutint à Limoges l"apostolat de St-Martial avec beaucoup d'éloquence.
~ ~ ~ ~ ~
- Saint-Jehan-l'Engelier, 1350 :
— En l’an de grasce Nostre-Signeur M.CCC et L, trespassa de ce siècle li rois Phelippes de France. Si fu ensepelis en l’abbeye de Saint-Denis, et puis tu Jehan ses ainnés fils, li dus de Normendie, rois, et sacrés et couronnés en l’église de Nostre-Dame de Raims à très-haute solennité. Apriès son couronnement il s’en retourna à Paris, et entendi à faire ses pourvéances et ses besongnes ; car les triewes estoient fallies entre lui et le roy d’Engleterre. Et envoïa grant gens d’armes à Saint-Omer, à Ghines, à Tiéruane, à Aire et tout sus les frontières de Calais, par quoi li pays fust bien gardés des Englès ; et vint en imagination au roy qu’il s’en iroit en Avignon veoir le pape et les cardinauls, et puis passeroit oultre vers Montpellier et viseteroit la Langue d’Och, ce bon cras pays ; et puis s’en iroit en Poito et en Saintonge, et metteroit le siège devant Saint-Jean-l’Angelier (d'Angely).
~ ~ ~ ~
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Ange Lier
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U - ENGELIER, nom de personne germanique. Angelhari : angel = pointe de l'épée ou peuple des Angles, et hari = armée). Angellier (30, 77) est un nom de personne d'origine germanique. Angelier : Le nom est porté dans l'Isère ainsi que dans le Sud-Ouest (16, 33). Langelier, Langellier (ces deux derniers noms se rencontrant surtout dans la Mancheet aux départements limitrophes). Engelaere : Surtout porté dans le département du Nord, c'est un nom de personne germanique. Angleraud : Le nom est porté dans la Haute-Vienne, où on trouve aussi la forme Engleraud. Il devrait s'agir d'un diminutif du nom de personne Angelier.
- L'Ange, nom de village, de anger, pour armigeri, écuyer ;
- L'Angerie, habitation d'un écuyer ;
- l'Angelière, Près de l'abbaye St-Michel de Frigolé, sur la face Nord du Mt-Faron ;
- Epelengères (les), epatulac angeri pour armegeri, les eaux de l'écuyer ;
- Sault-Besnon, (St-Eugienne), latinisé saltus Berluini, bois de Berlon ou Beslon, seigneur inconnu. Parait plutôt venir de Saltus -binnac-on, le bois qui existe encor en partie, est sur le Limon ;
- Mont-Joie, mons-gaudii, mont de la joie, ainsi nommé parce-que, d'où les pélérins apercevait le sanctuaire du Mt-St-Michel ;
- Le Pont Angelier, à Beauvoir (85), St-Gervais (?), la Barre de Monts (?), le pont de Noimoutier (85) ;
- Angeliers, à Javrezac (16), à Dampierre (48) ;
- Angelière, à Espinasse (Cantal) ;
- Rue de l'Angelière, à Louvigné (35), à Cgnac (16) ;
- Le Valangelier, "Vallis Engelier", à Courgeon (61), à Mortagne (61), à St-Cyr la Rosière, ( ) , à Argouges (50) ;
- - Val Engelier : Nom rare porté dans l'Eure. Il devrait désigner celui qui est originaire du Valanglier (vallis Engelier en 1200), hameau de la commune de Saint-Cyr-la-Campagne. A noter cependant que deux autres hameaux s'appellent le Valangelier, à Courgeon, à Saint-Cyr-la-Rosière (61) et Argouges (50).
- L'Engelinière, à la Lande d'Airou (50), on y cultivait du lin pour fabriquer du linge.
- Valenglier, hameau de St-Cyr la Campagne (27). En 1200, Vallis Engelier.
- Engelier, village de la paroisse de Combourg proche de la fontainede Neime en 1246 ;
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Ange Lier
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V - * * * * * * *
Angelier & Roland.JPG
- Engelier avec Roland à Roncevaux :
https://www.geneanet.org/forum/viewtopic.php?f=13769&t=669557&p=1733630#p1733630 ;

* - Engelier - Angelier - L'Angelier -Angelis - Angely - Anglier -
- Cartulaire de St-Vincent de Macon, DXLII-Circa annum 1000 - parmi les noms, S.Engeleri ;
- Bourgade de Caen (XIe-XIVe), Uxor Engelier H soi (b), deux sol dans le cartulaire de l'abbaye de la Trinité, dans une des chartes de Guillaume (le bastard) le Conquérand, parmi les tenanciers de Villonsdernier quart du XIe siècle ;
- En 1031, un Engelier, chanoine de la cathédrale du Puy, soutint à Limoges l"apostolat de St-Martial avec beaucoup d'éloquence.
- "Etude sur Geoffroy de Vigeois" vers 1140 ; dans le bulletin de la Sté d'Arch. et histo. au Limousin de 1848, p 135 à P. :
> p 155, Dans le chap XI ,Turpin faisant l'énumération des plus illustres combattants qui se trouvaient dans l'armée de Charlemagneparle ainsi du duc Engelier : "Engelier, duc d'Aquitaine, avec quatre combattants ; ils étaient instruits à manier toutes sortes d'armes, surtout les arcs et les flèches. " Cet Engelier, gascon d'origine, était duc de la ville d'Aquitaine, laquelle ville était située entre Limoges, Bourges et Poitiers.
> Or cette cité, après la mort d'Engelier, étant devenu veuve de son duc fut totalement dévastée, parce que tous ses citoyens périrent à Roncevaux par la glaive.
> p 156, Il est fait mention de la vie de St-Léonard, l'on ignore si ce roi régnait tant sur sa ville que sur la province d'Aquitaine. La suite fera connaitre en peu de mots l'origine du duc Engelier.
> p 150, Au chap XXXIIe de sa chronique, Geoffroy parle de l'expédition de Guillaume, duc d'Aquitaine, à Jérusalem, en 1001. Il est dit que l'armée de ce prince fut taillée en pièces par les Sarasins.
- La veille de Bouvines (juillet, 1214). C'est la veille du jour par la foi consacré aux Saints Jacques et Christophe. Après l'aube pâlie, voici le blanc matin.
- N. Engelier, chanoine de l'église St-Barthélémy par devant Lancelin, doyen de Beauvais (1218) ;
- - 1219, dans "Mémoires de la Sté Ac. Arch.et arts de l'Oise". T, 10 ; et 1227 ;
- . . . . disait les avoir hérités de Jean L'Angelier, frère de la Couronne, à qui elles avaient appartenu à titre patriminial, en 1222 ; dans le bulletin de la "Sté Arch. et histo. de la Charente", 1887, T.9 ;
- St-Règle, 1227. - Autre par Michel Angelier, d'un pré de trois quartiers, paroisse de St-Règle, 1280. - Extrait du testament, (Indre et Loir, 1212).
- . . . . ex donatione Johannis Angelier, fratris de Corona, . . . . . . (Charente 1227 ). Bull. de la Sté Arch. et Histo. Carente 1888 ( série 5, T.10) ;
> Hottmar, éxaspéré par l'obstacle imprévu, lentement se replie. A cent pas du castel il arrète sa gent, attendant l'envoyé qui porte son message, Engelier ce héraut, dont l'olifant d'argent annà tout grief contre hier . . . . . , 1227 ;
- A Marseille en 1235, . . . . . .par Dreux de Fontaine de tout ce que Pierre Engelier tenait de lui à Marseille. En 1223, . . . .et de plusieurs petites acquisitions. Puis en 1219, 1227 ;
- . . . . Pierre Bernard, Jehan Angelier, Guillemot Tissot, de St-innocent, Chambéry, Savoie 1267 ; de ses paroissiens, entre autres Pierre Angelier, clerc, et Guiburge, mère de Pierre, d'une part, et l'abbé Gombaud, d'autre part, (Charente, 1251 ).
- . . . mème en donner actes à Pierre Angelier et consords. (Charente 1251-1261) ;
- . . . . Angelier (Durand) 1298 - dans documents inédits sur le commerce de Marseille au moyen-âge. (996) ;
- Estevenins Angeliers, de Columbier, en aige de 45 ans, en mener à Vesoul, . . . . (?) ;
- Engelier, Seigneur d'Amboise, époux de Marie de Flandre, héritière des seigneuries de Termonde et de Nesles. . . . . (?) ;
- Henri Angelier (Paris 12e 1307) Paris sous Philippe-Le-Bel, le rôle de la taille imposée sur les habitants de Paris.
- p . . . d'autre part à la vigne Johan Angelier et l'autre pièce à la vigne André Angeler (Charente-Maritime 1311) ;
- Capitulum . . . Johannès Angelier, de Champeliys/Indre-et-Loire 1316, 1323 et 1356). Pouillé de la Province de Tours.
- Michel Angelier, dit Bertier, 1323, Bull. d'hist. du diocèse de Valence (vol. 13 et 14).
- Colin Langlois, Girard Angelier, et Gilbert Le Sénéchal, avec leurs Femmes, reconnaissent avoir vendu aux religieux de l'abbaye de Lyre ( Glos, Eure, 1331) ;
- "Tront au lu" Macé Angelier et Agaice, sa Femme, sont fermiers de l'Engelière, en 1336 ; dans Rev. Hist. et Arch. (Sarthe, 1336 - 1341)
- Un poulain est vendu trente six sous par Macé Angelier, 36 ans en 1337, (Château Gontier). - dans Rev. Histo.et Arch. du Maine (Vol. 19).
- En 1336, le métayer de l'Engelerie doit un setier de froment à la mesure de Meslay, à la foire de Mayenne
- Macé Engelier, en 1341 et 1342 dans "Rev. Histo. et Arch. du Maine, 1886", T.19 ;
- Jean L'Angelier, à la bonne ville de Si. en Picardie, 1347 ; dans les "Mémoires de la Sté des Antiq. de Picardie" 1840, T.3 ;
- Saint-Jehan-l'Engelier, 1350 :
> En l’an de grasce Nostre-Signeur M.CCC et L, trespassa de ce siècle li rois Phelippes de France. Si fu ensepelis en l’abbeye de Saint-Denis, et puis tu Jehan ses ainnés fils, li dus de Normendie, rois, et sacrés et couronnés en l’église de Nostre-Dame de Raims à très-haute solennité. Apriès son couronnement il s’en retourna à Paris, et entendi à faire ses pourvéances et ses besongnes ; car les triewes estoient fallies entre lui et le roy d’Engleterre. Et envoïa grant gens d’armes à Saint-Omer, à Ghines, à Tiéruane, à Aire et tout sus les frontières de Calais, par quoi li pays fust bien gardés des Englès ; et vint en imagination au roy qu’il s’en iroit en Avignon veoir le pape et les cardinauls, et puis passeroit oultre vers Montpellier et viseteroit la Langue d’Och, ce bon cras pays ; et puis s’en iroit en Poito et en Saintonge, et metteroit le siège devant Saint-Jean-l’Angelier (d'Angely).
- St-Jean L'Angelier, la bonne ville ou si ordonnèrent tout à mettre siège, en 1356 ; dan la "Sté de l'hist. de France". Dans les chroniques de J. Froissart, par Siméon Luce. T4, 1346 - 1356 ;
- A Blois, en 1360, par Julien Angelier qui appartenait à la célèbre Famille des Imprimeurs. . . . . ; dans Rev. d'hist. litt. de Fr. vol. 15 ;
- . . . . Angelier (Bernard L'), routier anglais ( St-Flour, 1361) ;
- . . . Jehan Angelier, (Rhône-Alpes, 1361) ; dans Mémoires et Documents, vol. 13 - + 1390, Jehan Angelier, procureur, 1364 ;
- . . . septième des fruits, à Guillaume Angelier, sur une terre en 1365, et une vigne en 1369, (Charente, 1365) ; dans Notes Histo. sur la baronnie de Marthon en Angoumois .
- . . . . Raimond. Sa fille épousa Jean Angelier, Fr. 1371 - dans la France d'Outre-mer de Du Cange ;
- . . . y avait à Giblet (?) une Famille Angelier, ou d'Angelier (1365) ; dans Rev. de l'Orient latin (1895, 3) ;
- . . . . Philipon Loyétat, Pierre de Brix, Guillaume Angelier et à touz les autres sergents du roy notre Sire, salut. Poitiers, 1370) - dans Recueil de documents concernant la commune de Poitiers II, de 1328 à 1380 ;
- Engelarius Raymundu, coseigneur de Castelet (Apt), 1375) ;
- Dans la chronique B. du Guesclin, " . . . . englois qui ont non Engelier. . . . . " ;
- Jehan L'Angelier, et à 2 lieues de Saintes, au meilleur du monde. Sarthe 1385 ; dans les "Annales Fléchoises et Vallée du Loir". 1910, T.11 et T.12 ;
- . . . . de la Bridoire (1421), Jean Angelier (1423(France 1307). Dans Bull. d'hist. Eccl. du diocèse de Valence (vol. 13-14) ;
- La ville et duché de Milan, par acte de 20 avril 1502 contre les prétentions d'AngelierPanneiro ;
- Pierre L'Angelier, fs de Pierre, chapelier, rue de Gravilliers (Paris), entre en apprentissage à 13 ans, en 1547. Dans "Revues des bibliothèques" 1926 ( A 36 ) ;
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Ange Lier
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b2_St-Célestin, monastère.jpeg
W ) - Piétro Angeleri (?) :
- A la mort de Nicolas IV, le 4 avril 1292, l'impuissance des cardinaux à se mettre d'accord pour l'élection d'un nouveau Pape entraina pour le Saint-Siège une vacance de deux ans. Le 5 juillet 1294, les onze cardinaux réunis en conclave à Pérouse élirent à l'unanimité Pierre, moine de Marrone dans les Pouilles, qui prit le nom de Célestin V.
- Pierre-Célestin V, Piétro Angeleri, né vers 1910, décédé le 19 mai 1296 à Fumone, était un moine-ermite appartenant à l'ordre à l'ordre des Bénédictins. Il en fonda une nouvelle branche qui prit par la suite le nom de Célestins. Il a été le 192e pape de l'église catholique.
La renonciation de Célestin V , le 13 déc. 1294, au souverain pontificat fut lourd de conséquences pour l'église de France. Les contreverses doctrinales qu'elle souleva eurent des répercussions directes sur les relations de Philippe Le-Bel et du clergé français avec Boniface VIII, puis avec Clément V.
La canonisation de Pierre-Célestin, en 1313 par le pape Clément V, s'inscrit dans la suite des efforts déployés par Philippe Le-Bel contre la mémoire de Boniface VIII, le successeur de Célestin V.
Il fut utilisé par certains "Théologiens" contestataires comme la figure du pape alternatif opposé à l'église officiel. Son corps fut l'objet d'une visite de Paul VI, qui alimenta la rumeur sur sa possible démission, puis de Benoit XVI qui déposa même son "pallium sur sa chasse" retiré de la basilique de Collemaggio ruiné par un tremblement de terre, le 28 avril 2009.
Sur la renonciation de Pierre-Célestin V :
https://www.persee.fr/doc/rhef_0300-9505_1939_num_25_107_2884 ;
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Ange Lier
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- - X ) - - A vrac, de différents ouvrages ;
- Mr LeHéricher rend un compte sommaire des fouilles[*] qu'il a fait éxécuter à la Lande d'Airou et ajourne à plus tard son rapport définitif.
- Il signale un de ces puissants seigneurs, auquel Wace consacre plusieurs vers dans son récit de la bataille d'Hasting. Ce William Patric de La Lande fut assez illustre pour avoir été fait chevalier par le duc de Normandie dans la ville d'Avranches.
- A la Lande d'Airou, l'église St-Martin demeura de patronnage Laïque, la paroisse est une chapelle St-Léonard des Bois. Elle fut remplacée au XVIIe siècle par une chapelle St-Anne qui servit plus tard de maison d'école.
- Près de Villedieu, la forêt de la Lande d'Hérould (d'Airou), qui a presque complètement disparue, a laissé son nom à l'ancienne chapelle (du monastère disparue au XIIe S.) de St-Léonard des Bois.
- Une commanderie de St-Lazare, située dans le diocèse de Coutances, tout près de Villedieu, est précisément à St-Léonard des Bois. Des donations y sont faites par Guillaume (l'Engelier ou d'Englier) de La Lande de la Chapelle St-Blaise. Au XVe S. , cette commanderie eut pour titulaire Pierre POTIER, dit Conflans. Le 6 juillet 1610, c'est Guillaume de Bricqueville, Sr de La Vallée, qui en fut pourvu. En 1612, il reçut l'autorisation d'équiper, à ses frais, unvaisseau de guerre qui portait le pavillon de St-Lazare.
- Le chemin des ducs, passant au moulin de St-Léonard des Bois pour rejoindre le Mt-St-Michel au péril de la Mer, est l'un des trois tracés qui permettaient de traverser la Baie au Grand-Port, entre Genêts et Vains-St-Léonard. Ce Tracé correspond à la voie montaise n°10 : du Gd-Port, Le Fougeray, Bassilly, La Davière, les Portes ( ? du Mt), la Butte-ès-Gros, la Forge, la Butterie, Les Chambres, le Grippon, le Porche, la Butte MontJoie, St-Roch, St-Anne, . . . . , Sault-Chevreuil du Tronchet, où elle rejoint la voie n°9 venant d'Avranches.
- De François duc de Guise : "Le héron qui prévoit la tempête s'élève par son vol au dessus de la moyenne région de l'Airou où elles se forment . " ? ; l'Airou prend sa source à Les-Monts, près du point culminant la Maillette, (217 m), sur la commune de La-Trinité . Il passera ensuite dans le vallon du Bois St-Jen et Bois du Guibel à 129 m d'altitude. A Noirpalu, près de la route, ancien chemin Montais ( n°10), s'élève une sorte de motte, dite la Butte-Mont-Joie.
- A la recherche de la mystérieuse légende de Landa Hérouldi qui se poursuit dans les mémoires sur la Lande d'Airou, le mystère demeure, mais ne semble pas pérturber les habitants du Pays. L'énigme de la cité engloutie, c'est Robert du Mont ( de Torigni) qui en fait mention dans ses manuscrits du Mt-St-Michel-au-Péril-de-la-Mer. Et c'est en 1581 que Robert Des Rues en rapporte les faits dans la Description de la France. W. Eclair
- Au XVe siècle la seigneurie de la Lande appartenait une branche de la maison de Grimouville. Ils avaient bâti château, église, pigeonnier. Leurs armes, sur la porte du Château : De gueules, à trois étoiles d'or, posées 2 & 1, l'écu penché et surmonté casque de côté. Supporté par deux sauvages ayant un genou à terre. Un de La Lande, Richard (?), avait comparu à St-Lô en 1369, ? Cette seigneurie se trouvait dans la sergenterie Couraye dans l'élection de Carentan, en franc fieu de haubert es paroisses la Lande-d'Airou, Montmartin et Hyenville. W. Eclair

[*] - N B : Ces fouilles ont été réalisées vers 1885. Mais le compte-rendu est introuvable, et Mr LeHéricher est décédé vers 1890.
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Ange Lier
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Y ) * * * * * * * * *
Les différentes armes des de La Lande :
- de Bougon (Bret.) : de gueules, à trois croissants d'argent ;
- de Calan (Bret.) : d'azur, au léopard d'argent armé et couronné d'or, acc. de sept mâcles de même posés 4 & 3 ;
- de Guiguen (Bret.) : de gueules, à trois écussons d'argent ;
- de Kerveguen (Bret.) : d'argent, à trois cotices de gueules, au canton de même ;
- de la Cour (Bret.) : d'azur, à quintefeuilles d'argent ;
- de la Souldraye (Bret.) : d'argent, au chef denché de gueules ;
- de La Lande (Bret.) : d'argent, à trois trècheurs de sable ;
- de Rastmeur (Bret.) : d'or, au lion de gueules couronné d'argent ;
- des Fossés (Bret.) : d'azur, au lion d'or ;
- du Lou (Bret.) ? : de gueules, à la fasce bretessée et contre bretessé d'argent ;
- En Provence : d'azur, au lion rampant d'argent ;
- En Poitou : Ecartelé d'azur et d'or ;
- " ( anobli en 1594) : d'argent, à un chêne terrassé de sinople, au chef d'azur chargé d'un croissant d'argent ;
- En Normandie : Ecartelé, aux 1 & 4 de sable à trois molettes d'or, aux 3 & 4 de sable à 2 épées d'argent, garnies d'or, passées en sautoir, les pointes en bas ;
- Dans le Berry : de sable, au lion d'or, acc. de 6 fleurs de lys de même, rangées en orle ;
- En Guyenne : d'argent, à un arbre de sinople, accosté de 2 lions affrontés de gueules, au chef de même, chargé de 3 étoiles d'argent ;
- Dans le Limousin : Ecartelé d'argent et d'azur ;
- En Normandie II : d'argent, au sautoir de gueules ;
* * * * * * * et en vrac :
Lande ? : Landa en 1027 ;
- N : Het land = la terre, le terrain ;
- T. B. : Land, Landa, le Landa, Lande, Landeghen, Landeveld ;
- Nichaulaus de Londa, charte de 1222, annexé à une charte de la fin du XIIe où figure Nichaulaus de Lunda. Le scel : un petit cavalier avec guidon, formé d'une entaille antique est aussi encadré dans un cercle, portant les noms en lettres reversées ;
- de Lundâ ( Jehan ), scel équestre, 1216. Sceau en cire verte sur un petit lacet de soie verte.
* * * * * * * *
Au Mont-Saint-Michel en 1136, tout est reconstruit, aprés différents écroulement de la première construction. Le prieur Bernar du Bec fait édifier la grande tour du clocher.
Entre 1154 et 1186, sous la gertion de Robert de Torigni, la grandeur de l'abbaye romane trouve son apogée. Le Mont était en territoire normand, Henri II duc de Normandie, roi d'Engleterre est l'un des plus puissants d'Europe avec Louis VII, roi de France. En 1161, Geoffroy PlantaGenêts, fils d'Henri II, se maria avec Constance, l'héritière de Bretagne. (Meurtre de Thomas de Caterbury ; Robert de Torigny fit nommer un prêtre italien doyen du chapître d'Avranches.) Le roi des Francs (°1120, +1180), fils de Louis VII le Gros et d'adelaïde de Savoie, succéda à son père en août 1137, se maria à Aliénore d'Aquitaine qui lui donna deux filles, et divorça en 1152. Il se remaria deux ans plus tard à Constance de Castille qui mourut en couche en oct. 1160 sans laisser d'héritier mâle. Une troisième fois avec Adèle de Champagne qui mit au monde Philippe-Auguste le 2& août 1165. Aliénore, après deux mois de célibat en 1152, épousa Henri II (Plantagenêts) d'où 8 enfants ( 5 fils) moisirent de cette union.
Les croisades : La première, de 1096 à 1099, créa l'état latin de Jérusalem ;
2e, de 1147 à 1149, avec Louis VII et Conrad III ;
3e, de 1189 à 1192, avec Philippe-Auguste, Frédéric Barbe-Rousse et Richard Coeur de Lion ;
La 4e, de 1202 à 1204, avec des seigneurs ;
* * * * * * * * * * *
Tremblement de terre :
- en avril 1055, au Mont-Saint-Michel-au-Péril-de-la-Mer. (dans un journal de la Manche du 5 mars 1927) ;
- en janv. 1159 à Saint-Lô. (dans Revue du Dépt de la Manche, T 29, n°113, 114 et 115 (1987) ;
* * * * * * *
Angelier, Engelier, Angelis, Angely, d'Angey, Englier, des Engles, ? Au Moyen-Age :
- Angelier, duc d'Aquitaine, dans le Poitou, avec 4.000 hommes ;
- Angelier, Sous-Préfet (?) de Libourne ;
- Engelier, nom d'un soldat de Chandos (T II p.201), se rendit à la Tour-Angelier ;
- avec Othon d'Angelier, contre les hérétiques Albigeois ;
- Angey du Plessis, "Vairé contre-vairé d'or et d'azur", un ancien château, nommé Château-Blanc près de la rivière de Vilaine, fut reconstruit à Lieuron (?) ;
* * * * * * * * *
- En 1327, Fraslin de Husson, Sire de Ducey, tenait du roi es paroisses de Ducey, le membre de Haubert de Husson et ses dépendances dont il était aîné ; il devait le service de chevalier en temps de guerre. ( Reg. n°25 de la bibl. de la ville de Coutances). On lit au même registre : Geoffroy de La Lande tient en parage de Jehan du Homme, à cause de sa Femme, en la paroisse de Ducey, et vaut de revenus 30 livres. Les biens de Geoffroy de La Lande, en Ducey, passèrent plus tard aux Payen, sieurs de la Lande. (Livre Blanc de l'véché de Coutances).
* * * * * * * *
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Ange Lier
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DANS LE FOND "Le Pesant" aux Arch. Dép. 50, 203 et 204 J : LANDE-d'AIROU
Z )
- La Lande d'Airou, maladrerie de la chapelle St-Blaise, (dons par) Geoffroy de La Lande, fs Guillaume.
- Don de la dite maladrerie aux frères St-Lazare de Jérusalem par de La Lande, fs de Geoffroy, 1234.
- Vers 1200, Gaifridus de Landa. (Cartulaire de l'Abb.Luz. p 34)
- Pouillé du Diocèse de Coutances - Rec. Hist. de Fr. t.24 p.504, (?).
- . . . par hommage de n.h. Mr Geoffroy de La Lande, . . . . et moitié à Guillaume de Soulle, Seig. de Carantilly, pour les raison de sa Femme, 1316 (28 mars).
- Guillermes de Landa, Pouillé de Diocèse de Coutances 1332,
- Sergenterie . . . . tenant du roi Mr Gieffroy de La Lande, chev., tient du roy un franc fief de haubert, paroisse de la Lande d'Airou, MontMartin et Yenville.
- Comptes de la terre du roi de Navarre. Moulin de Yenville par le Seig. de La Lande, (1356 et 1360).
- hom. et dis. Mr Gieffroy de Soulles, Seig. de la Lande d'Aron, pour le salut de son âme, celui de ses père et mère, ( 136 ., A.N. H4592).
- VilleNeuve-St-Georges- Jean de Grimouville, le 4 déc. 1403.
Dans les fiches de Familles :
- La Lande (de), de Ste-Croix : d'argent au sautoir de gueules. Maintenues par Montsault en 1463 et Chamillart, 3 mai 1667. Pierre de La Lande, esc., Sr d'Ouilly et son frère Jacques de La Lande de Détroit, vivaient en 1698. Charles-François de La Lande de Ste-Croix (Tinchebray et Falaise).
- La Lande (de), 1396, 15 juilet, aveu d'Isabel de Meulan, Dme de Thiéville, pour la demie-baronnie du Hommet, arrière fief de chevalier nommé le fief de La Lande par Pierre Farcy, esc., à cause de Dlle Marie de La Lande, sa Femme, (Art.Nat. P289, n°259).
- 1107-1135, plutôt vers 1115-1131 - Pancarte des lépreux de la Madeleine d'Orbec - Willelmus de Landa, prose et pro suis antecessoribus donat unam acram.
- 1220 - Robertus de Landa - dans Cartulaire de Friardel (?). Joannes de Torvilla dedi et concessi Roberto de Landa "Fryardel".
Elect. et Gén. d'Alençon ou Lisieux :
O - Guillaume et Julien de La Lande.
I - Jean de La Lande vivait, en 1337, à Cerqueux.
II - Jean de La Lande, x Gilette LeVicomte.
III - Pierre de La Lande, x Jeanne LeGaigneux.
IV - Jean de La Lande, x Jeanne LeCloustier.
V - Pierre de La Lande, x Marguerite de La Planche.
VI - Jacques de La Lande, x Catherine Baudouin.
VII - Jean de La Lande, x Gabrielle de Granger.
* * * * * * * * * *
# # #
- En 1130, les Hospitaliers de l'ordre de St-Jean de Jérusalem, à Saultchevreuil furent fondés en ayant obtenu quelques hectares en Vallée de Sienne du Duc de Normandie et Roi d'Engleterre, Henri Beauclerc. "Ville-Dieu" a bénéficié pendant près de cinq siècle d'une au Mt-St-Michel au Péril de la Mer, avant la Lande d'Héroult.) Puis l'ordre a été contraint de quitter St-Jean d'Acre, Chypre et Rhodes, s'installa sur lîle de Mâlte que leur avait concédé l'empereur Charles-Quint.
- De 1191 à 1212, pendant que les moines construisaient la chapelle des lêpreux, un chavalier de Genêts, Guillaume de La Lande, désira donner à cet oratoirele revenu de celui qu'il avait fondé dans son fief.
- VERS 1200, Fief de La Lande ; "Gaufridus de Landa . . . . . de assensu Willelmi filii mei . . . prosaluté mea et saluté moris née Marie . . . Aumone aux religieux de la Luzerne. 3 quartiers de froment . . . . . de rente annuelle à la St-Michel"; Cartulaire de la Lucerne.
- L'An 1231, Le bailli, J. de Fricam, ratifia les aumônes que Geoffroi de La Lande et Guillaume, son fils, avaient faites à l'Abbaye d'Hambye, à prendre sur son moulin situé en la Lande d'Airou.
- En 1234, 1235, 1246 et 1262 - Arch. Nat. S 4841, Dos. 16 ; - A la Lande-d'Airou, maladrerie de la chapelle St-Blaise dons de terres et de rentes à ladite maladrerie par Geoffroy de La Lande, Raoul de Bourguenolles et Auvray Le Sénéchal ; - Don de la dite maladrerie aux frères de St-Lazare de Jérusalem par Guillaume de La Lande, fs de Geoffroy ; - Copies de six chartres : 1234 (Guillaume de La Lande fs Geoffroy), 1235 (Guillaume de La Lande, fs de Geoffry), 1246 (Gaucher de St-Aignan en Berry), 1262 (Guillaume de La Lande), s.d. (Geoffroy de La Lande), s.d. (confirmation de Guillaume, évêque d'Avranches). - S.d. Gaufridus dominus Landa d'Aron, . . . ascensu . . . . . Willelmi filii mei et marie uxoris mée . . . . in molendino meo de Landa bart Hambye. (?)
De 1234 à 1264, Philippe de La Lande, de Genêts, d'une bonne et riche famille, avait accordé aux bourgeoisde Genêts les droits de bosselage et de salinage.
- 23 juil. 1259, accord entre le prieur de La Bloutière et geoffroy, curé de la Lande-d'Airou, au sujet de la dîme des gerbes du champ de la Chalenge, sis dans les limites des paroisses de Fleury et de la Lande-d'Airou.
- Vers 1280 - Pouillé de Coutances. Ecclésia de Landa Aron. Patronus, dominus de Landa. Rec. d'Hist. de Fr., t 24, p 504.
- 1298, Cartulaire de l'Abb. de la Luzerne, CLVI p 145, Geiffrei de La Lande et Guillaume de La Lande, Clercs et frères.
- 1302, Cartulaire de l'Abb. de la Luzerne, CLXVI, p 156, Guillaume Engelier, et son frère, Guillaume.
- 1316 ( N.-St-) 28 mars (dim. après Annonciation). Robert Poilvillain, esc., Seig. du Mesnil-Terrey, du Diocèse d'Avranches prend en fief perpétuel par hommage de n. h. Mr Geoffroy de La Lande, chev., Seig de La Lande d'Aron, telle partie qui lui était échue par la mort de Mr Robert de la Rochelle, chev., moyennant dix livres de rente payables, moitié à Guillaume de Soule, Seig. de Carantilly, pour la raison de sa Femme, l'autre aux frères de Mr Geoffroy. Arch.Nat. 2697, p 304,f 268v.
- Au XIVe S., en 1327 :
- - Seigenterie Pichon, Henri Pichon tient fe Geiffroy de La Lande à Champeaux un VIIIe de haubert.
- - Geoffroy de La Lande tient de Geffroy de La Lande un VIIe de haubert en St-Jean du
Coural.
- - Sergenterie Thomas LeFèvre, Jean des Marais tient une franche vavasserie en la Lande d'Airou.
- - Sergenterie Couraye, Guiffroy de La Lande tient un franc fieu de haubert en la Lande d'Airou, MontMartin et Hyenville.
- 6 juin 1332, tenans du roi. Mr Gieffroy de La Lande, chev., tient du roy notre sire par hommage et par un chevalier quand le cas s'offre en temps de guerre en franc fieu de haubert es paroisses de la Lande d'Aron, de MtMartin et de Hienville ses appartenances, auquel bien en la paroisse d'Hyenville de mes dates le dit Seig. tient du roy notre sire en ferme perpétuel un moulin par 26 l. chacun an de rente, la moitié à la St-Michel et l'autre à Pasques ensuivant et avec ce les . . . . des coutumiers pour le dit bien et vaut le dit bien chacun an de rente en revenus 250 l. environ.
-1332 - Pouillé du Diocèse de Coutances. La Lande-d'Airou, Guillermus de Landa, "scutifer" est patronus écclésie de Landa d'Arou. Pouillé de la province de Rouen, p 351.
- En 1344, un acte est passé devant Jean de La Lande, clerc et notaire public à Bonfossé, le 10 déc. An 4 du pape Clément VI.
- En 1338, vivait Thomas de La Lande prêtre à Genêts appartenant à une noble famille, et en 1352 ;
- 1344, Cartulaire de l'Abb. de la Luzerne, XXVIII, p 196, honneste fère Raol de La Lande.
- 1356, Pasques, comptes de la terre du terre du roi de Navarre, pour la vicomté de Coutances, fieffé en comté - moulin d'Etienneville par le Seig. de la Lande.
- 1360, St-Michel-Domaine fieffé en comte - Du moulin de Hyenville par le Seig. de La Lande.
- 1368, Carulaire de l'Abb. de la Luzerne, CLXXVII, p 167, Gieffroy de Soule : sceau brisé, écu à deux fasces, au dessus de la 1ère en Chef, deux merlettes, et un canton chargé d'une croisette. entre deux, deux merlettes, et en pointe deux merlettes.
- 1369, Richard de La Lande comparut à St-Lô. (?)
- Au XVe siècle, la Lande d'Erou doit 40 j. de chevaliers à MontFautrel (?).
- En 1410, aveu par Léonard de La Lande, pour son fief de St-J. du Coural ;
- En juillet 1498, aveu par Vincent de La Lande du fief de St-J. du Coural en la vicomté d'Avranches.
- En 1499, Robert de La Lande fit hommage de son fief à St-J. du Coural à la sergenterie mouvante d'Avranches.
- Le 23 mars 1517, autre hommage par Jean de La Lande, écuyer, fils aîné de Robert de La Lande.
- En 1523, aveu par Jean de La Lande de son fief de St-Jean du Coural ;
- En 1610, G. de Bricqueville, chavalier de Malte, avait la commanderie de la Lande d'Airou.
- En 1666 / 67,
W. Eclair
* * * * *
4 déc. 1403 - Villeneuve St Geoges ;
- Jean de Grimouville, esc., Seig. de Carentilly, fait aveu des fiefs de Carentilly, la Lande d'Airou et Gouville mouvants du Comté de Mortains ;
1410, le 29 oct. Aveu de Léonard de La Lande du fief du Logis de St-Jean près Baudouin. Un de ses descendants, Robert de La Lande, fut reconnu d'ancienne noblesse par Chamillard en 1666. Au Logis, située au sommet du pilier du porche d'entrée, côté Est de la cour du chateau, se trouve un quatre feuiless encadrant le Lambel à cinq pendants, l'armoirie des de La Lande de St-Jean, branche cadette des de La Lande du Mortainais.
2 mars 1417 - Paris ;
- Jean de Grimouville, esc., Seig. de Carentilly et de Gouville, aveu, pour les terres et fiefs de Carentilly et de Gouville mouvant de la vicomté de Coutances.
- Geffroy de Grimouville, chev., Seig. de la Lande d'Airou, oncle de Jean, rend . .. de ses terres terres et fief de la L.d'Airou.
- Robert de Grimouville, Seig. de Grimouville, oncle de Jean, de son fief et terre de Grimouville.
1er juillet 1421 - Jean Le Gong, esc., demeurant en l'obéissance du roi, tient des fiefs en la Vté d'Avranches en baronnie d'Avranches, savoir le fief de Plomb, tenu de l'évêque d'Avranches en la baronnie d'Avranches, et le fief de St-Jean du Courail, tenu par hommage de n.h. Mr G. de Carentilly, chev., chev., Seig. de la Lande d'Airou.
2 juin 1420 - Jean de Grimouville, Seig. de Carantilly, rend aveu au roi pour le fief et terre de la Lande d'Airou, tenu de Lui en parage par Geffroy de Grimouville, chev., son oncle - gage et plège, cour et usage, patronage de l'église de la Lande d'Airou, buisson de bois fumée sans tiers et danger.
8 déc. 1431 - sous le scel de la Vté de Coutances ;
- Jean de Grimouville, Seig. de Catantilly, fait aveu au roi sous le Comte de Mortains pour le fief de la Lande d'Airou, lequel est tenu de lui en parage du second degré par Guillaume de Grimouville.
28 juin 1443 - dans "l . . . f " pour la garde noble des mineurs de feu Jean de Grimouville, mort le 30 mai 1443, il est rappelé que du fief de Carantilly est tenu par parage le fief de la Lande d'Airou.
Fond-Le-Pesant (50)

N B : Le fond "Le-Pesant" comprend principalement des relevés sur fiches classées alphabétiquement.Ces fiches sont très intéressantes et très nombreuses.
Última edición por anglier el 28 Septiembre 2020, 11:01, editado 1 vez en total.
Ange Lier
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Dans la recherche avec "Persée", la Lande d'Airou :

I_Annales de Normandie / Année1983 / 33-2 / pp. 121-142
- en particulier pour ce qui concerne les commanderies de Saint-Antoine-de-Grattemont, de la Lande d'Airou et de Montlioust. En effet, grâce à la bienveillance des ducs de Normandie puis des rois de France... ont été fondées au début du XIIIe siècle : c'est précisément le cas de celle de La Lande d'Airou, située dans le diocèse de Coutances, tout près de Vîlledieu-les-Poêles (Manche). En effet, à l'origine de cette... maison se trouve la donation faite en 1234 par Guillaume de La Lande d'Airou de la chapelle Saint-Biaise, au bourg d'Airou. Il promettait d'ajouter d'autres dons à ce premier bienfait et c'est ce qu'il fit
* * * * * * *
Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest / Année1980 / 87-4 / pp. 679-696
, tandis que la tête de saint Roch est jetée dans la fontaine qui porte son nom à La Lande-d'Airou, dans la Manche. Saint Osithe, décapité par le Diable habillé en homme de guerre, ramassa sa tête, la lava... un corps saint dans ses eaux » : mais il en va de même pour les sources de La Lande-d'Airou, de Macé, de Saint-Denis, de Montigny- le-Chartif et de celles précédemment citées. Saint Julien a été décapité... \divers procédés utilisés par le clergé, il en est un relativement peu connu : il consistait à sanctifier une source jusque là anonyme, aussi près que possible de la fontaine païenne, pour susciter
* * * * * * * * *
De la cité des Abrincates au diocèse d'Avranches [article] D. Levalet
Annales de Normandie / Année1979 / 29-2 / pp. 131-156 :
D. Levalet : . . . Les Portes, du Mt St Michel, la Butte es Gros, la Forge, la Butterie. Les Chambres, le Grippon. le Porche. La Butte Montjoie, Chapelle Saint-Roch, Chapelle Sainte-Anne, La Caillebotière... du chemin (ainsi le chemin breton ou les chemins biardais). Une dernière difficulté est la datation de ces voies ; c'est là le point délicat et nous n'avons pu bien souvent que donner un « ordre de grandeur......», dans Millénaire Monastique du Mont Saint-Michel, op. cit. Il admet qu'au début ds notre ère, le niveau marin était plus déprimé dans la baie et que le littoral était plus éloigné vers l'ouest. C'est aussi l'avis
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Un exemple de survivance païenne : le culte des fontaines dans la France de l'Ouest et du Centre-Ouest. 2e partie : Du Moyen Age à nos jours [article]
Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest / Année1980 / 87-4 / pp. 679-696
_ . . . . tandis que la tête de saint Roch est jetée dans la fontaine qui porte son nom à La Lande-d'Airou, dans la Manche. Saint Osithe, décapité par le Diable habillé en homme de guerre, ramassa sa tête, la lava... un corps saint dans ses eaux » : mais il en va de même pour les sources de La Lande-d'Airou, de Macé, de Saint-Denis, de Montigny- le-Chartif et de celles précédemment citées. Saint Julien a été décapité
Revue juridique de l'Environnement / Année2000 / 4 / pp. 659-666
de la République » (art. 44-I de la loi). 2. Sur la responsabilité pénale des prévenus : « II résulte de ces éléments que le défaut d'entretien du bac de rétention est à l'origine de la pollution de l'Airou
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Le Repas : une station routière gallo-romaine ? [article sem-link Daniel Levalet]
Annales de Normandie / Année2006 / 56-1 / pp. 3-28
, la région est essentiellement forestière : les toponymes évoquent tous des défrichements intenses à partir des XII et XIII siècles. À l'est, entre la Sienne et l'Airou, c'est le « plateau des mesnils... d'Airou, rejoint le carrefour du Repas par un curieux tracé « en sifflet » : il se retrouve alors dans le prolongement du précédent et pourrait lui être contemporain. D'autres chemins ne font
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Les forêts de la France dans l’Antiquité et au Moyen Âge ; nouveaux essais sur leur topographie, leur histoire et la législation qui les régissait [article sem-linkAlfred Maury ]
Mémoires présentés par divers savants étrangers à l’Académie / Année1860 / 4-1 / pp. 1-265
de fondation de l'abbaye d'Ardenne en Normandie, in¬ dique que la partie comprise entr©Meindre r la Tenaise, et le Thar, était boisée V r Plus au nord, près de Villedieu, la forêt de la Lande-d'Airou (?).
Ange Lier
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Q ) - Engelier : ? ( Étymologie )
Angelier : Le nom est porté dans l'Isère ainsi que dans le Sud-Ouest (16, 33). Variante : Angellier (30, 77). C'est un nom de personne d'origine germanique, Angelhari (angel = pointe de l'épée ou peuple des Angles + hari = armée). Chercher les ANGELIER sur Geneanet.
Langiller : Le nom est surtout porté dans la Saône-et-Loire. Variantes : Langilier, Langillier, Langelier, Langellier (ces deux derniers noms se rencontrant surtout dans la Manche). Il correspond à l'ancien nom de baptême Angelier, Angellier précédé de l'article défini (voir Angelier).
Valengellier : Nom rare porté dans l'Eure. Il devrait désigner celui qui est originaire du Valanglier (vallis Engelier en 1200), hameau de la commune de Saint-Cyr-la-Campagne. A noter cependant que deux autres hameaux s'appellent le Valangelier, à Courgeon et à Saint-Cyr-la-Rosière (61). Sens du toponyme : la vallée d'Angelier, Engelier, nom de personne germanique.
Langiller : Le nom est surtout porté dans la Saône-et-Loire. Variantes : Langilier, Langillier, Langelier, Langellier (ces deux derniers noms se rencontrant surtout dans la Manche). Il correspond à l'ancien nom de baptême Angelier, Angellier précédé de l'article défini (voir Angelier).
Angleraud : Le nom est porté dans la Haute-Vienne, où on trouve aussi la forme Engleraud. Il devrait s'agir d'un diminutif du nom de personne Angelier (voir ce nom). Dans d'autres régions, on rencontre les formes Angleraux, Anglereaux (02) et Anglerot (51).
Engelaere : Surtout porté dans le département du Nord, c'est un nom de personne germanique (voir Angelier pour la formation du nom).
Ange Lier
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Deux textes où apparait un nouveau de La Lande, à la fin du Moyen-âge, après la guerre de cent ans, fin du XVe siècle :
Capture_Jehan de La Lande_.JPG
Nota : Il serait intéressant de retrouver l'endroit où les habitants de la Lande d'Hairou, Ayrou, Héroult, Airou, au XII e siècle, pouvaient extraire du cuivre, de l'étain, ou autres matériaux)
Adjuntos
Capture_Jehan de La Lande.JPG
Ange Lier
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Lande d'Airou, Landa d'Haroldi, ?
La Lande-d'Airou était autrefois un bourg étendu et très peuplé sur une demie-lieue de long : une ville "artisanale de Sourdin", poesliers, chaudronniers, autres objets en cuivre, étain, grés. Il existait un Château-fort, probablement antérieur aux croisades. Après ce prodige, qui s'est passé la veille de Pâques 1157, advint une étrange mortalité au peuple de ce lieu, dont le seigneur, l'Engelier(*) de La Lande, mourut des premiers, et épendit cette cruelle maladie (la peste) par toute la région.
Il y avait, jadis, un monastère, St-Léonar-des-Bois, ou petit couvent de religieux, situé à l'extrémité de la profonde forest qui couvrait les environs et s'étendait jusqu'à la mer. Voyez d'autres messages sur ce 'prodige' à : https://www.geneanet.org/forum/viewtopic.php?f=59598&t=667664 ;
Il y avait notamment une butte tumulaire sur les lieux. Elle fut ouverte, fouillée et a disparu à la fin du XIXe siècle.
(*) Angelier, Anger, Angerie, Angers, Langenais, Langeron, Langevin, N. Pr. qui viennent de anger : écuyer, et plus souvent Langerais, Langerie. St-Pierre-Langers : St-Pierre l'Ecuyer. Ce dernier Nom me fait penser à Pierre de Morrone ! Qu'en pensez-Vous ? Regardez sur ce Lien : https://www.geneanet.org/forum/viewtopic.php?f=13769&t=670884&p=1759102&hilit=Morrone#p1759102 ;
Ange.Lier

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-En 1789, le seigneur de la Lande d'Airou était Jean-Malo-Julien Locquet de Granville ;
Jean-Malo Locquet de Granville, seigneur de La-Lande-Dairou, est né à St-Malo en 1751, fs de Malo-Auguste Locquet et de Jeanne-Céleste de Robion . Il s'est marié à Granville en 1779 avec Marie-Thérèse Picquelin, née à Granville en 1763, fe de Jacques-Louis Picquelin et de Renée-Marguerite LeBastard ;
Les Parents de Jean-Malo, Malo-Auguste Locquet, (°vers 1715), seigneur de la Lande-Dairou, fs de Charles-Jean Locquet, seigneur de Granville, et de Marie-Céleste Gaubert (x en 1713 à St-Malo) et Jeanne-Céleste de Robion se sont mariés à St-Malo 1750.
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-En 1630, c'était Jacques de Grimouville, escuier, seigneur de la Lande Dairou, cadet de la maison de Grimouville, bonne et ancienne famille, dont le baron de Larchant et le sieur des Marets sont aynés. Celui-ci est sorti d'une fille de la maison d'Aubeuf, du Pays de Caux ; a épousé une fille de la Forest-Brécey ; a mené une compagnie de cavaliers cette année dernière.
Deux aveux rendus au Roy le 24 sept. 1523, et le 28 déc. 1588, font connaitre que Jean de Grimouville fut fils et héritier de Geoffroy et que René de Grimouville succéda à Jean. Ce dernier, selon toute apparence, est celui qui bâti le château en 1569. Le château pouvait passer pour un bel édifice dans le temps de sa construction, en un pays où l'on a jamais vû de belles maisons. Le temps de sa construction est ainsi marqué sur le "frontispice" de la grande entrée : "En 1569, fut fait ce bâti tout neuf". Et au dessus est l'écu des armes de la maison de Grimouville qui sont de gueules à trois étoiles d'or, 2 & 1. L'écu est penché, surmonté seulement d'un casque de côté ; pour support deux sauvages un genou à Terre.
Ce Château est un grand bâtiment orné de tours, et édifié entre une grande cour et une vaste prairie, ayant sur sa droite un bois de haute-futaye, et sur le bord du bois une longue suite d'étangs. Il n'y arien de plus noble et de plus riant que les avenues de cette maison. Ce sont deux ou trois grandes et doubles allées de hêtres, de chesne et d'ormeaux d'une prodigieuse longueur.
A gauche du château, sur un terrain plus élevé, on trouve l'église paroissiale toute bâti de pierre de taille d'une raisonnable grandeur et d'une stucture plus ancienne que celle du château. A l'intérieur on y voit le tombeau de Geoffroy de Grimouville avec cette inscription : "Ci gît Noble et puissant seigneur Geoffroy de Grimouville, en son temps seigneur et baron de la Lande Dairou, la Lande Patrice et Hienville & patron des dit-lieux, lequel trépassa le 8e jour de May 1516".

A 200 pas, au dessous du bourg, les moulins de la Lande. C'est un seul petit ruisseau qui prend sa source dans les bois et qui fait travailler en même temps, et sous le même couvert, trois grandes meules, pour trois différents espèces de grains.
Louis de Grimouville, frère de Nicolas de Grimouville, baron de Larchant, gouverneur d'Evreux fut honoré du collier du St-Esprit à Rouen dans l'église de St-Ouen le 5 janv. 1597. Les seigneurs de la Lande d'Airou sont de même souche originaire de la paroisse de Grimouville, située sur le bord de la mer, proche du Havre de Régneville et à deux lieues de Coutances, mais issu d'une seconde branche, et il restait qu'une seule personne, Pierre de Grimouville.

Ce seigneur de la Lande d'Airou, Pierre de Grimouville, avait épousé Philippine d'Aubert et eût 5 fils, Pierre, Jacques,Julien, Antoine et Laurent ;
1-Pierre de Grimouville, mort jeune ( tué au siège de Corbie en 1636) ;
2-Jacques de Grimouville, marquis de la Lande-Dairou, épousa en 1635 Suzanne de Vassy, fille de Jacques de Vassy, marquis de Brécey, de Pirou et de la Forest-Auvray, et de Jeanne-Louise de Montgommery. Il mourut le 4 nov. 1642, et sa Vve* se remaria en secondes noces avec Jacques LeMarchand, seigneur du Grippon, en gardant les droits sur les biens de son premier mari, possession confirmée par des arrêts du parlement de Paris. Ils avaient eû un fils, mais est décédé très jeune ;
3-Julien de Grimouville, seigneur de Montmartin, frère puiné de Jacques, épousa en secondes noces Madeleine du Grippon, d'où est sorti Nicolas (de son mariage avec N. de Piennes a eu N. de Grimouville (? ) ;
4-Laurent de Grimouville, marié à Elizabeth de La Mare, d'oû Jeanne de Grimouville. Jeanne se maria avec Jean Patry, seigneur de Bouville et de Villiers le Sec ;
5-Anthoine de Grimouville, seigneur de ? , décéda sans alliance et inhumé à la Lande d'Airou le 27 janv. 1693 ;
Et des filles, mariées à la Lande d'Airou :
-Jacqueline de Grimouville, fe de +Pierre, Chevalier, baron de la Lande d'Airou et de Philipine d'Aubert, se maria le 14 avril 1646 (C de M) avec François de St-Gilles, seigneur de la Meauffe, et de Jacqueline de Montaigu ;
-Jeanne de Grimouville, fe de +Pierre, chevalier, seigneur et patron de la Lande d'Airou, MontMartin, Yenville et MontChaton, et de Philipine d'Aubert, mariée, à la Lande d'Airou le 16 Septembre 1647 (C de M), avec Louis de Clinchamps, escuier, seigneur et patron de St-Fraguaire de Beslon ;
- Et ? : Jeanne de Grimouville, de Bourguenolles, fe naturelle de +Pierre , escuier, baron de MontMartin, et de Jacqueline Yvon, X à la Lande d'Airou le 19 mai 1647 (C de M) avec Jean LeFranc, de la Lande d'Airou, fs de +Léonard et de Marguerite Boscher.
-Claude de Grimouville (?), mariée à François Regnault, seigneur de Chantous, ?

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---(2*)-Suzanne de Vassy, Vve de Jacques de Grimouville, se remaria en secondes noces à Jacques LeMarchand, chevalier, seigneur du Grippon, qui décédera en 1648. De ce mariage il ne resta plus qu'une fille, Elizabeth.
Elizabeth du Grippon, Dame de, à cause de sa mère, de la baronnie de la Lande-Dairou & Cie, épousa en 1661 M.tre Robert de Razés, Marquis de Monimes, qui décéda en 1672 en laissant un fils (+ en bas âge). Elizabeth, Vve, se remaria en 2e nocesen 1677 à M.tre Louis de Béthunes (+1728), Marquis de Chabris et Sire de Châtillon, ancien abbé commanditaire de l'Abbaye de BeauLieu, 7e fs d'Hyppolite de Béthunes, Cte de Selles, et de Dme Marie-Anne de BeauVilliers-St-Aignan. Leur fils unique, Hypolite de Chabris, hérita de tous les Biens et Droits de la Dame du Grippon, sa mère, qui décéda le 17 déc 1704 âgée de 58 ans.
Hypolite, Marquis de Chabris, né à Paris le 25 juillet 1682, décéda le 16 janv. 1751 sans enfant. Il était veuf de Marie-Anne Drey de La Chapelle, décédée et inhumée à Paris le 3 mai 1740.

? ? ?
Ange L Le 30 nov. 2020
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Dans les environs
A St-Malo, en 1481, un Antoine LeMarchant se marie avec Denise Pépin, fe de Jehan et Vve de +Pierre LeBreton.
-Le 18 mai 1513, des ordinations ont été faites au manoir (?) de la Lande-d'Airou par l'évesque de Porphyre (?), Guillaume "Chevron" ;
Du côté du Grippon :
-En 1534, Jean de Feschal et son fils, Louis, vendirent la terre du Grippon à Antoine Le-Marchand, Seigneur de Chavoy.
A la rentrée du parlement normand , le 7 janv 1541, après le décés de Robert de Villy, présisident, il s'en trouvait neuf exclus, parmis lesquels Antoine LeMarchant du Grippon.
-On trouve comme témoin d'un acte du 20 juillet 1542, un Sieur du Val de Sée, Jehan Le-Marchant. Il s'agit sans doute d'un descendant d'Antoine Le-Marchant, conseiller à Tours et acquéreur de la terre du Grippon au début du XVe siècle. Ces LeMarchant portaient : d'azur, au levrier rampant d'or, accompagné d'une étoile de même au canton dextre du chef.
-Le-Marchant au Grippon :
I-Jean Le-Marchand, esc., Sr du Val-de-Sée ;
x ? ;
II-Antoine Le-Marchand, esc., Sr du Grippon,
x ? ( Louise du Teil )
III-Jehan Le-Marchand, fs d'Anthoine ;
et Louis-Paul Le-Marchand, esc., Sr du Grippon, + en 1592 à Genéts,
x à Rouen en 1583, avec Marie de Bauquemare ;
IV-Claude Le-Marchand, fs de Louis-Paul, esc., Sr du Grippon, + à Paris en 1621,
x en 1614 à à Rouen avec Elizabeth Turgot, + à Paris en 1660 ;
V-Jacques Le-Marchand, esc., Sr du Grippon et de Subligny, +
x 1639 avec Suzanne de Vassy de Brécey, Vve de Jacques de Grimouville, décédé en nov 1642, et fe de Jacques Marquis de la Forêt et de Jeanne-Louise de Montgommery.
VI-Elizabeth (Le-Marchand) du Grippon, décédée à Paris en 1704,
x en 1661 avec Edmé de Rasé, d'où Henri ;
xx 1677 avec Louis de Béthunes,
(qui se remaria en secondes noces en 1707 avec Marie-Thérèse, fe de Jean-Louis, Seig. d'Auzeille, d'où 2 enfants ;
2-Maxilien-Louis de Béthune, ° à Paris en 1710 ;
et 3-Maxilien-Henri de Béthune, ° à Paris en 1713 ; )
VII-1-Henri de Razès, ° ~ 1668, + très jeune ;
Vii-2-Hippolyte de Béthunes, né à Paris 25 juillet 1682, décédé le , fut inhumé à St-Sulpice, sa paroisse, Marquis de Béthune, Baron de La Lande, Seigneur châtelain du Grippon, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis.
x en ? à ? (Paris) avec Marie-Anne Dey de La Chapelle. Elle décéda à la maison de charité des orphelines de la paroisse de St-Sulpice. Elle avait de la Famille qui serait des environs de Bellême. François Dey, connétable au château de Versaille, (peut-être un frère) et consorts héritèrent de ses biens.
Ange_Lier le 6 déc.2020 A suivre ------ >
][/i]
El adjunto Capture_Manuscrit_Fr.Dey de La Chapelle.JPG ya no está disponible
Capture_succ Dey.JPG
Si la recherche sur la Famille de Marie-Anne vous intéresse, cliquez sur ce lien : https://www.geneanet.org/forum/viewtopic.php?f=77100&t=698921&p=1865226#p1865226 ;
( le 17 déc 2020 : )
- - Hippolyte et Marie-Anne se sont Mariés le 21 nov 1724
- Le 8 avril 1737, Hippolyte de Béthune, marquis, seigneur et patron de la Lande d'Airou, fit hommage de plein fief de la Lande-d'Airou et MtMartin, mouvant de la Vté de Coutances.
- - - Marie-Anne Dey de La Chapelle, décéda en 1739 à la maison de Charité des orphelines de St-Sulpice.
- - - - Hippolyte de Béthune décéda le 16 févr 1751, fut inhumé en l'église de St-Sulpice à Paris.
Ange Lier
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Quelques phrases relevées de différents textes : Sur Le Grippon et la Lande ;
-En avril 1671, . . . . . . . par Dame Elizabeth Le Marchand du Grippon, épouse du M.ire Robert du Razais, chevalier, Marquis de Monime, colonel du régiment Cousy, . . .. . . par avocat de la cour du parlement de Paris, du seize juin dernier par . . . . . héritière . . . . .de deffunt M.re Claude du Grippon, seig. du Fr. . . . , son oncle, héritière de sa succession, . . . . . . . . :https://www.geneanet.org/archives/registres/view/19758/167 ;
-En 1677, Elizabeth LeMarchant Dame du Grippon, Vve de Mre Robert de Rasés, Marquis de Monimes, en 1672, se ramaria en seconde noces avec Mre Louis de Béthune, Marquis de Chabris.
-En 1690, décéde Suzanne de Vassy, baronne de La Lande d'Airou.
-En 1693, le 27 janv, inhumation du dernier seigneur de La Lande d'Airou du nom de De Grimouville, +Antoine. Il possédait le fief entier avec deux moulins et un colombier. Les trois de la paroisse, dits de la Lande d'Airou, de Poilvilain et de Villières, étaient en un seul, plein fief de Haubert. L'unique héritier de ces seigneurs, Elizabeth du Grippon, fe de +Jacques LeMarchant, seigneur du Grippon, et de +Suzanne de Vassy-Brécey ( Vve de 1ières noces de Jacques De Grimouville) Dame de la Lande d'Airou, Montmartin et Hyenville, mariée en seconde noces à Louis de Béthune, Marquis de Chabris, et Vve de Robert de Razès, Marquis de Monimes.
-1693 - Le parlement de Paris a jugé plusieurs fois que des femmes mariées à Paris et qui depuis étaient venus demeuraient en Normandie, ne pouvaient engager par les contrats qu'elles faisaient conjointement avec leurs maris, les actions qu'elles avaient sur leurs biens pour la restituer de leur dot. C'est la décision de l'arrest de Béthune-Monime rendu en la haute chambre des enquètes le 4 mars 1693.
-1696, le 20 août, le Marquis de Béhune, à cause de la dame; son épouse, est seigneur et patron présentateur et possède le fief noble et seigneurie de la Lande d'Airou. B-N, ms 26 . .
-1699, le 28 août, Mre Louis de Béthune, Sr de La Lande-d'Airou, prenant la qualité de Marquis, gouverneur de . . . . , ayant le régiment de cavalerie de Béthune, âgé de 45 ans, demeurant à Paris, tient le fief de La Lande d'Airou, fief de Rambert . . . . ., est en possession, depuis 4 à 5 ans, à cause d sa Femme, Vve du Marquis de Monime, qu'il a épousé en premières noces. B - N ms 26 . . .
-en 1704, le 17 déc., décéda Elizabeth LeMarchant, Dame du Grippon, à 58 ans, inhumée à St-Sulpice (Paris). Son époux, Louis de Béthune, se remaria en secondes noces le 29 juin 1707 avec M.-Th. Martin qui décéda le 15 oct. 1736.
-En sept 1709 : Mr le Marquis de Béthune (Hippolyte), fils de Mr (Louis) de Béthune-Monime, Capitaine dans "Forest" (?).
-En 1716, le 15 déc., François LeVerrier, écuyer, conseiller du Roi, généralité d'Alençon, décédé, sa Vve, Marie-Anne Dey de la Chapelle, demeurant à Paris, demande la levée des scellés apposés, au château de Vaux, paroisse de Gesnes. ? " Parmis les Seigneurs d'Assé-le-Boisne".
-L'An 1718 : le 6e jour d'aoust, pra nous J . . . d'Argouges, de ladite lettre du Roy, . . . . domicilié à Paris le 30e jour de juillet . . . . par Jean de La Rocque, du 23 juin 1700 en lieu et place de Nicolas Fontaine, curateur à la personne en bien de M.ire Henri-Edme-Léonord de Razais, Marquis de Monime, interdi pour cause d'imbécilité d'esprit, fils de deffunt M.tre Robert de Razais, chevalier, Marquis de Monime, décédé au service de sa majesté à Utrech le 22 nov. 1672 et de Dame Elizabeth du Grippon, décédée à Paris le 7 déC. 1704. Par lesquelles lettres et pour les causes . . . . sa majesté auront permi ou trancher . . . . audit Sr de Monime . . . . . héritier par bénéfice . . . . deffunte Dame . . . et Mère sans confusion quelquonque . . . . douaire Droit ou créances sur . . . à la charge . . . . Sr de la Rocque, de St-Just audit nom pour ledit Sr Marquis de Monime, fils, porté héritier par bénéfice . . . . . deffunt ses père et mère. Sur quoi et après que Jean-François Carpentier, bourgeois de Paris, demeurant à St-Nicolas du Chardonnet, paroisse de St-Etienne du Mont. voir ce Lien : https://www.geneanet.org/archives/registres/view/?idcollection=17935&page=333 ; Dont les armes sont : pallé d'argent et de gueules, à sept pilles, au chef d'argent ;
- En 1724, le 21 nov., mariage d'Hippolyte de Béthune, chavalier, Marquis, seigneur et patron de La Lande d'Airou, avec Marie-Anne Dey de La Chapelle, Vve de François LeVerrier.
-1728, le 6 mars, La Gazette de France : Louis de Béthune, Marquis de Chabris, ancien maître de camp de cavalerie, gpuverneur d'Ardres, meurt à Paris le 28 févr. 1728, âgé de 84 ans. Il avait épousé Elizabeth Dame du Grippon, Vve de Robert-Edme de Rasés, seigneur de Monimes, fille de +Jacques LeMarchant, Seigneur du Grippon et de Subligny, et de +Suzanne de Vassy, Brécey, Dame de la Lande d'Airou, MontMartin, Hyenville, décédée le 7 déc. 1704. Ils avaient eu un fils, Hippolyte de Béthune.
-1732, le 20 juin, Marie-Anne Dey de La Chapelle avait fait son testament
-1737, le 8 avril, Hommage par Hippolyte de Béthune, du plein fief de la Lande d'Airou et Montmartin, mouvant de la Vicomté de Coutances. A N P p 27 ;
- En 1739, (juillet), Marie-Anne Dey de La Chapelle décéda à la maison de charité des orphelines de la paroisse de St-Sulpice à St-Sulpice.
-28 août au 5 sept. 1739 : inventaire après décés de Marie-Anne DEY de la Chapelle, épouse du Marquis de Béthune (Hippolyte) dans la propriété du Grippon et de La Lande. (Contrat de fiefs baillés par Hippolyte, Marquis de Béthune, 18 fevr. 1682-25 nov. 1785).
Estimation de tableaux par André Tramblin, peintre, lors de l'inventaire après décés de Anne DEY de la Chapelle, marquise de Béthune, demeurant rue du Pot de Fer à Paris, décédée en 1739.
--En 1741, le 16 juin, arrêt sur la succession de +Marie-Anne DEY de La Chapelle, épouse de Hyppolite Marquis de Béthune-Chabris.
-1741, Le 26 oct. le Marquis Hippolyte de Béthune, chevalier, châtelain du Grippon, seigneur de Bourguenolles, de La Lande et autres lieux, présenta à la cure de Bourguenolles Olivier Besnier, prêtre-vicaire à St-Loup. (Il est probable que se furent les seigneurs du Grippon, que dès 1492, nommaient les curés de Bourguenolles.)
-1745, le 29 avril, aveu d'Hippolyte, chevalier, Marquis de Béthune, châtelain du Grippon, seigneur et patron de la Lande d'Airou, suzerain de Montmartin, seigneur de Beauregard, maître de camp de cavalerie, chevalier de St-Louis pour le fief noble, terre et seigneurie de la Lande d'Airou et Montmartin, joints ensemble, plein fief de Haubert, lui appartenant comme seul fils (?) et héritier d'Elizabeth du Grippon, sa mère. A D 76 II B 415 ;
-En 1748, le 27 sept, furent bénites les cloches de Subligny par son curé, Julien Murie, et nommées par Hippolyte de Béthune, chevalier, seigneur, marquis de Chabris, châtelain du Grippon, baron de la Lande, suzerain de Montmartin, seigneur de Beauregard, et par puissante Dame Marquise de Coupigny, sont apposées les armes dudit seigneur Marquis d Béthune. Extrait des registres paroissiaux de 1909. En cette année 1748, Hippolyte Marquis de Béthune fut héritier bénéficiaire du feu seigneur de Monimes, Henri-Edme-Léonord de Razès, marquis de Monimes, son demi-frère de mère.
-En 1749, -Le 23 décemmbre, Malo-Auguste Locquet Seigneur de la Grand-Ville à St-Malo, donne une quittance à Mre Hippolyte de Béthune pour l'acquisition du château l'"Engelinière" de la Lande-d'Airou.
-1750, le 27 nov, Déclaration par Jacques DuVal, conseillé du roi, commissaire aux saisies réellées du baillage de Coutances du bien noble de la Lande d'Airou, Bourguenolles, Noirpalu, saisies réellement requête de Sr Julien-Marie Locquet, abbé de Granville, par . . . . du 21 juin 1750 sur succession Auguste-Malo Locquet de GrandVille (à St-Malo). A D 76, II B 415
-En 1751, le 16 janv, décéda Hippolyte Marquis de Béthune, né à Paris en 1682, sans enfants de Marie-Anne Dey de la Chapelle, seigneur, châtelain du Grippon, baron de la Lande, maître de camp de cavalerie, chevalier de St-Louis, et inhumé en l'église St-Sulpice, sa paroisse à Paris.
-Le 7 août 1751 : Vente, terre, Grippon, Gabriel Quesnel, bourgeois de Paris, curateur de la succession de Mre Henri-Edme-Léonard de Razais, marquis de Monimes, et Benoit-Antoine Turgot de St-Clair, conseiller au parlement Rente, quittance de rachat.

* * * * * * * * *
(*)Les armes de GrandVille : d'azur, à 3 pal d'or, au chef cousu d'azur à la colombe essorante d'or ;
(**) la paroisse du Grippon :
- Nbre d'imposés : en 1700, 18 ; en 1750, 18 ; en 1753, 20 ; en 1785, 12 ;
- Nbre de feux : en 1700, 9 ; en 1750, 9 ; en 1753, 10 ; en 1785, 12 ;
Ecclésiastique, le curé ;
Noble, Hippolyte de Béthune, seigneur et patron de la chatellerie ;
Pauvres, de 3 à 4 de 1753 à 1785.
(***) La Famille DEY, de La Chapelle :
-Armoiries des Familles Dey (toutes) : "d'azur au coeur évidé d'or soutenu d'une croix double du même, le coeur rempli en chef de deux roses d'argent et en pointe d'une fleur de lis du même"
-Etymologie : Dey, Deyt (1761), Day (1763), D'Y, viendrait selon une tradition orale, transmise de générations en générations, des enfants de Dieu (dei en latin), enfants qui seraient nés du commerce illicite des moines de l'abbaye d'Humilimont près de Marsens.
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-2005, création d'une notice des estimations de tableaux d'André Tramblin au XVIIIe ;
Ange Lier
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