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Maçon de la Creuse

noavaladoux
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Maçon de la Creuse

Mensaje por noavaladoux »

Bonjour,

J'ai un de mes ancêtres directs Philippe VALADOUX (1821-1862) qui était maçon, qui est né à Glénic dans la Creuse avec des parents originaires de la Haute-Vienne. A partir de là je me suis posé la question s'il faisait parti des fameux "maçons de la Creuse". Il s'est marié en 1850 à Saint-Julien-en-Jarez (à Saint-Chamond) proche de Saint-Etienne, et y est décédé. Il aurait donc fait parti des migrations de maçons vers les grandes villes, en l'occurrence Lyon ...
Pourriez-vous m'expliquer qui sont les maçons de la Creuse ? D'où tiennent-ils leur renommée ? Pourquoi être allé du côté de Saint-Chamond ?

Cordialement,

Noa VALADOUX
loyelise
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Re: Maçon de la Creuse

Mensaje por loyelise »

Bonjour,

Dans la barre de recherches google, mettre migrants du limousin ,ily a une liste des migrants de la Creuse qui sont montés vers le loiret et la Seine et Marne comme mes BONNET, donc il faudrait taper les migrants de la Creuse vers Lyon.....

Wilkipedia Maçons de la Creuse
Lyon un chantier limousin

Livre Les maçons migrants 1848-1940
Livre l'émigration des maçons vreusois avant le 19e siècle;

Bonne réception,
Cordialement,

Lisbeth
chapelain1
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Re: Maçon de la Creuse

Mensaje por chapelain1 »

Bonjour,

Les maçons de la Creuse. La mémoire et le mythe.
Ci-joint : https://books.openedition.org/editionsmsh/2960?lang=fr

Pourquoi votre ancêtre est allé à Saint Chamond ?
Nous pouvons seulement faire des hypothèses, cette région est en cours de développement industriel, peut-être un besoin de maçons pour la construction des bâtiments qui accueillent de nouvelles industries et/ou le besoin de construire pour loger les ouvriers...

Un autre lien :https://www.persee.fr/doc/geoca_1164-6268_1929_num_5_1_6698

Les archives notariales pourraient certainement vous éclairer sur le sujet en explorant les contrats passés entre maçons, charpentiers etc..

Bonne lecture
meucon
meucon
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Re: Maçon de la Creuse

Mensaje por meucon »

Bonsoir
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ma%C3%A7ons_de_la_Creuse
Dans mes recherches sur St Paul en Jarez, j'ai trouvé une famille qui originaire de la Creuse (même nom de famille que moi)
Jean Claude
jacquier0675
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Bonjour,

Ci cela peut vous aider :

Leur spécialisation est attestée à partir du XVe dans les métiers du bâtiment mais leur renommée est avérée dans les palais royaux dès le XVIIe siècle et le « limosin ou limousin », ouvrier spécialisé « venant de la province du même nom » apparaît dans les dictionnaires dès 1690. Aux siècles suivants, le terme « limousin » se dérive en limousinage et limousinerie, qualifiant l’assemblage « des moellons montés à croisement de joints et calages, hourdés au mortier de terre ou de chaux ». Associée à cette technique de construction, la limousinerie devient un substantif éponyme.
Des générations de Marchois : les Villedo, Bergeron, Tarrade et Mandonnet pour les plus célèbres, deviennent entrepreneurs, experts ou maîtres des œuvres de maçonnerie des bâtiments du roi et construisent pour leurs souverains, les nobles et le clergé, des palais, châteaux, hôtels particuliers, fortifications, canaux, cathédrales et églises à Versailles, au Louvre, aux Tuileries, à Vaux-le-Vicomte, etc. à la fin du XVIIIe siècle, c’est le dixième de la population de la Marche et de la Combraille qui part sur les chantiers de France, soit 15 à 20 000 hommes dont 3 000 à Paris.
En présence de Colbert, Michel Villedo pose la première de la colonnade du Louvre, façade orientale du Palais, conçue par l’architecte Claude Perrault et construite entre 1667 et 1670.
A la même période, à partir de 1661, ayant acquis la confiance de Le Vau, le beau-frère de Michel Villedo, Antoine Bergeron, associé à André Mazière, deviennent les plus importants entrepreneurs de maçonnerie des travaux du Roi-Soleil. Ils œuvrent sur les chantiers prestigieux du château de Versailles, la reconstruction du Palais des Tuileries, des extensions à Fontainebleau. On peut préciser qu’associé à son neveu, Pierre Bergeron, sous la conduite d’Hardouin-Mansart, Antoine entreprend l’agrandissement du château de Saint-Germain-en-Laye et l’édification du château de plaisance de Marly-le-Roi.
Chaque année, du printemps à Noël, 50 000 Limousins – dont 35 000 Creusois – soit deux hommes sur trois en âge de travailler, quittent leurs villages natals neuf mois sur douze pour rejoindre leurs chantiers. Le siècle avançant, les moyens de communication aidant – principalement la pénétration du chemin de fer au cœur des campagnes – les départs en famille s’accroissent pour concerner la quasi-totalité des migrants au début du XXe siècle. Paris, Lyon et leurs banlieues restent les destinations principales mais des familles s’installent et font souche également jusqu’au plus profond des campagnes de provinces.
L’expansion urbaine et économique du pays sur deux siècles, des grands travaux d’haussmannisation à Paris et à Lyon, en passant par les grands chantiers routiers et ferroviaires liés au développement, ceux de reconstruction au lendemain des guerres, l’industrialisation et l’évolution des matériaux, des techniques et des savoir-faire, font naître un grand nombre d’entreprises d’origine limousine, souvent fondatrices d’innovation, dans les domaines des travaux publics et du bâtiment. Fougerolle, Chagnaud, Deschiron, Gailledrat, Gagneraud, Ballot, Alasseur, Allary, Graveron, Fonty, Peulaboeuf, Devillette, Despagnat, Lefaure, Dumont, Pradeau, Pitance, l’Avenir, France-Lanord et Bichaton, Blavy, Paufique, etc., sont quelques-uns des noms prestigieux qui se sont affichés aux faîtes des échafaudages, sur les ouvrages d’art de France ou par-delà nos frontières. Certains perpétuent encore la tradition.
jeanclaudedard
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Bonjour ,j'ai moi aussi des origines de la creuse par ma grand-mère maternelle qui lors de son premier mariage avait épousé henri Rigaud de st-martin chateau qui était maçon en migration sur la région lyonnaise , voici ce que j'ai sur les maçons de la creuse.
29 décembre 1894 : Mariage (avec Marie-Leontine PEYNE) - Creuse - Saint-Pierre-Bellevue, 23460, Creuse, Limousin, FRANCE
publication de mariage à saint martin chateau & saint pierre le bost les 16 & 23/12/1894.
Notes sur les maçons de la Creuse :

Les origines et les conséquences de l'émigration
Les origines économiques

La Creuse manque de ressources naturelles et de terres riches pour l’agriculture. De nombreuses familles vivent sur des petites exploitations agricoles qui ne leur permettent pas de subsister. Ainsi certains Creusois doivent quitter leur terre natale pour servir de main-d’œuvre sur les grands chantiers de construction, principalement dans les régions de Paris et de Lyon2.

Si l'on ne peut dater le début de ce phénomène migratoire, nombre d'historiens le font remonter au Moyen-Age. Il est par ailleurs prouvé que le phénomène était déjà très important au 18è siècle.
Les conséquences sociales et politiques

Alors que la Creuse, faute de matières premières et de capitaux, reste un département à vocation essentiellement paysanne, il se développe au sein des populations un esprit politique contestataire. En effet les conditions de travail surles chantiers sont particulièrement difficiles, ce qui conduit, bien souvent, les maçons de la Creuse, à se syndiquer afin d'obtenir des conditions de travail acceptables.

Les maçons de retour au pays incitent souvent leurs enfants à suivre une instruction alors que la tradition et les besoins économiques les orientent plutôt vers le travail à la ferme dès leur plus jeune âge3.

Martin Nadaud, le plus célèbre des maçons creusois, fut élu député. Il défend l'instauration de retraites ouvrières en 1879, de protections contre les accidents de travail, sur lesquels il intervient à plusieurs reprises (1881, 1883et 1888) pour faire reconnaître la responsabilité de l'employeur (loi de 1898). Il demande aussi l'amnistie des Communards et se bat pour le développement d'un enseignement laïc dans chaque département, soutenant la loi du 28 mars 1882 (loi Ferry) sur l'instruction publique. Comme élu local, sa grande fierté est d'avoir obtenu la réalisation de la ligne de chemin de fer de Bourganeuf à Vieilleville, inaugurée en 1883.
Les conséquences démographiques

Par ailleurs, initialement temporaire de mars à novembre, l'émigration devint définitive au début du XXe siècle : ainsi la Creuse perdit la moitié de sa population entre 1850 et 1950.
Le voyage

Le maçon était tenu de faire viser sur son livret ouvrier son dernier congé par le maire ou son adjoint, et de faire indiquer le lieu où il se proposait de se rendre. Tout maçon qui voyageait sans être muni d’un livret ainsi visé était réputé vagabond, et pouvait être arrêté et puni comme tel.

Ce livret devait être paraphé selon les villes par un commissaire de police ou par le maire ou l’un de ses adjoints. Le premier feuillet portait le sceau de la municipalité, et contenait le nom et le prénom du maçon, son âge, le lieude sa naissance, son signalement, la désignation de sa profession et le nom du maître chez lequel il travaillait. Le livret ouvrier comportait aussi un rappel de l'interdiction des coalitions d'ouvriers.

Environ la moitié des maçons de la Creuse se dirigeaient vers la région parisienne et les départements périphériques comme la Marne et l'Aisne. La majorité des autres, surtout du sud de la Creuse allaient travailler à l'est vers Lyon, Saint-Étienne4.

Durant leur voyage à pied vers Paris et le Nord-Est de la France, les maçons creusois, souvent pauvrement habillés et parlant entre eux dans la langue du pays (occitan limousin, auvergnat ou marchois selon leur village d'origine), étaient fréquemment raillés voire insultés par les paysans berrichons ou beaucerons qu'ils croisaient sur la route ou dans les auberges. Ainsi devaient-ils souvent répondre par les poings aux provocations qu'ils enduraient. Au XIXe siècle, afin d'améliorer leurs dons de bagarreurs, de nombreux maçons creusois participèrent à Paris à l'ouverture de salles d'entraînement à la boxe française que l'on nommait alors "salles de chausson". Souvent même, comme le rapporte Martin Nadaud dans Mémoires de Léonard, maçon de la Creuse, les ouvriers creusois se retrouvaient le soir, chez les uns et les autres, dans les taudis qu'ils habitaient, pour s'entraîner "sur le tas" à la boxe et au maniement de la canne.

Ces dons de boxeur aidèrent bien des maçons de la Creuse à se faire respecter lorsqu'ils cheminaient à travers la France, et en sauva beaucoup des voleurs de bourse. En effet, après leur « campagne » (leurs mois, voire leurs années, passés sur les chantiers), les maçons rentraient au pays les poches chargées de pièces, le salaire d'un long et dur labeur. Il était alors fréquent qu'ils soient attendus au détour d'un chemin creux ou à l'entrée d'un pont par des bandes de brigands qui leur subtilisaient leur butin. Chaque commune de la Creuse connaît un endroit où de telles scènes se sont produites. Mais parfois le maçon, qui s'était entrainé de longs mois à la boxe, parvenait à faire fuir les voleurs. Il rentrait alors immédiatement dans l'histoire locale.
Les métiers des « maçons de la Creuse »

Le plus prestigieux des métiers est l'architecte, le responsable de la maîtrise d'œuvre des chantiers, c'est lui qui conçoit les bâtiments, établit les plans, les devis. Après l'architecte, le premier des ouvriers est le maître maçon. C'est lui qui organise le chantier en fonction des plans fournis par l'architecte. Il s'occupe d'approvisionner le chantier avec les matériaux nécessaires, il recrute les ouvriers (les garçons ou gouyats) dans les corps de métier voulus. Ainsi les maîtres maçons deviennent des entrepreneurs.
Les apprentis

Le souvenir des « maçons de Paris » est associé à la construction, en hiver, de loges de berger en pierre sèche (les bories de la Provence), encore visibles sur les communes de Saint-Goussaud et d'Arrènes dans la Creuse. On rapporte que la construction d'une loge servait de test d'aptitude aux jeunes apprentis désireux d'accompagner un maçon migrant5.
La hiérarchie chez les maçons

Voici ce qu’écrivait Louis Bandy de Nalèche (1828-1879), avocat et politicien libéral, dans son ouvrage « Les maçons de la Creuse » publié en 1859 :

« L’art de la maçonnerie n’a pas fait de sensibles progrès ; nous trouvons dans le Dictionnaire des arts et métiers de Lucotte, architecte, la nomenclature des ouvriers en bâtiment, qui en 1783 était exactement la même qu’aujourd’hui. La voici :

1. Le premier et le chef des ouvriers est l’architecte. Son emploi est de faire les plans et les élévations des bâtiments, d’en diriger tous les détails, de dresser les devis et marchés, et de régler les prix lorsque les ouvrages sont terminés. Dans les grands édifices, il est aidé ordinairement des contrôleurs, inspecteurs, sous-inspecteurs et autres architectes inférieurs.

2. Après l’architecte, le premier ouvrier est le maître maçon. Son emploi est de conduire la maçonnerie du bâtiment, suivant les plans et élévations qui lui sont donnés par l’architecte ou ses préposés, de fournir tous les matériaux, de les employer, d’en diriger l’économie, ce qu’on appelle entreprise.

3. Le deuxième ouvrier est le maître compagnon, homme de confiance et instruit dans l’art, qui agit pour les intérêts du maître maçon et en son absence. Son emploi est de donner tous les soins à la main-d’œuvre, de faire l’appel des ouvriers le matin et le soir, et son rôle pendant la journée, de donner des récépissés des matériaux à mesure qu’ils arrivent, d’emmagasiner et prendre soin des équipages et ustensiles, en un mot, de veiller à l’économiegénérale du bâtiment.

4. Le troisième est l’appareilleur. Son emploi est de construire les épures (dessins détaillés des voûtes), d’après les détails du maître maçon, d’appareiller les pierres et d’en fixer la dimension. Le prix de sa journée est d’environ 3 livres à Paris. Il est quelquefois aidé par ses compagnons ou garçons du tas, appareilleurs inférieurs ; le prix de la journée est moindre.

5. Le quatrième ouvrier est le tailleur de pierre. Son emploi est de tailler la pierre et de lui donner les formes qu’elle doit avoir, suivant les dimensions que lui a données l’appareilleur. Le prix de sa journée est depuis 35 jusqu’à 45 sous.

6. Le cinquième ouvrier est le poseur. Son emploi est de mettre en place les pierres, de les poser de niveau et à plomb, et d’en scier les joints lorsqu’il est nécessaire. Le prix de sa journée est d’environ 45 sous.

7. Le sixième ouvrier est le scieur de pierre dure. Son emploi est de scier les pierres dures à la scie sans dents, à raison de 4 à 5 sous le pied carré, pour les pierres ordi¬naires, et jusqu’à 10 sous pour les pierres de liais.

8. Le septième ouvrier est le scieur de pierre tendre. Son emploi est de scier les pierres tendres à la scie à dents. Prix de journée de 35 à 40 sous.

9. Le huitième ouvrier est le compagnon maçon. Son emploi est de construire les ouvrages en plâtre. Gain 40 sous par jour.

10. Le neuvième ouvrier est le limousin. Son emploi est de construire les ouvrages en mortier. Gain 36 sous par jour.

11. Le dixième et dernier ouvrier est le manœuvre. Son emploi est de faire les ouvrages bas et rudes et de servir les autres. Gain 25 et 30 sous par jour.

12. Ceux qui servent les maçons (un seul pour chacun) battent le plâtre, le passent, le gâchent et le portent aux maçons pour l’employer.

13. Ceux qui servent les poseurs, au nombre de deux ou trois pour chacun, les aident à porter, lever, rouler les pierres dans leur place.

14. Ceux qui sont employés aux chariots sont six pour les traîner et un ou deux suivent par derrière, chargés chacun d’eux d’une pince pour aller à la roue.

15. Ceux qui sont employés à barder les pierres, c’est-à-dire à les mettre en chantier et à les remuer, appelés bardeurs (onzième ouvrier), sont par bandes de trois ou quatre chacune, s’entraidant mutuellement, un d’eux conduisant la bande.

16. Ceux qui sont employés aux engins sont plus ou moins nombreux, suivant les besoins.

17. Un douzième ouvrier, employé par le maître maçon, et qui n’est appelé que lorsque le bâtiment est fini, est le toiseur. Son emploi et souvent son seul talent est de savoir toiser toutes les parties du bâtiment suivant les usageset la loi, d’en dresser les mémoires et d’y mettre des prix relatifs aux marchés et à l’espèce d’ouvrage. Le prix de son travail est ordinairement de 10 pour 1 000, mais un peu moins pour les grands édifices. »
La chanson des maçons de la Creuse

La chanson a été écrite par Jean Petit dit Jan dau Boueix (1810-1880) entre 1855 et 1860. Jean Petit était tailleur de pierres puis entrepreneur.

Cette chanson était beaucoup chantée par les ouvriers Creusois. Elle est devenue un hymne pour les Creusois6. Il existe bien sûr plusieurs versions, celle reprise ci dessous est celle donnée par Martin Nadaud dans son livre Mémoires de Léonard7 publié en 1895.


La chanson des maçons de la Creuse

- On a fait des chansons De toutes les manières. Sur les joyeux garçons, Les guerriers, le bergers; Pour ne pas répéter Une chose ennuyeuse, Amis, je vais chanter Les maçons de la Creuse

- Quand revient le printemps, Ils quittent leur chaumières, Laissant leurs grands-parents, Leurs enfants et leur mère, Cachant leur désespoir, Les filles amoureuses, S'en vont dire "au revoir", Aux maçons de la Creuse.

- Les voilà tous partis, Pour faire leur campagne, On les voit à Paris, En Bourgogne en Champagne, Ils vont porter ailleurs, Leur vie aventureuse, Ce sont des travailleurs, Les maçons de la Creuse.

- Tous les chemins de fer, Qui traversent la France, Et tous les ports de mer, Ont connu leur souffrance, Les canaux et les ponts, De la Seine à la Meuse, Pourraient citer les noms, Des maçons de la Creuse.


- Voyez le Panthéon, Voyez les Tuileries, Le Louvre et l'Odéon, Notre-Dame jolie, De tous ces monuments, la France est orgueilleuse, Elle en doit l'agrément, Aux maçons de la Creuse.

- Au retour de l'hiver, Ils sont près de leurs belles, Les souffrances d'hier, S'oublient vite près d'elles, Et toute une saison, Les filles sont joyeuses, D'avoir à la maison, Un maçon de la Creuse.

- L'auteur de la chanson, N'est pas un grand poète, C'est un garçon maçon, Buvant sa chopinette, Sans envier autrui, Sa vie s'écoule heureuse, Ils sont tous comme lui, Les maçons de la Creuse.
Maçons célèbres

Etienne de Bonnuel de La Souterraine serait parti avec quelques compagnons en Suède vers 1287 construire la Cathédrale d'Uppsala.

Michel Villedo (1598-1667) commença sa carrière de maçon comme gâcheur de mortier sous le règne de Henri IV et termina général des oeuvres de maçonnerie et des ouvrages de Sa Majesté sous Louis XIII et Louis XIV8.

Philippe Fougerolle (1806-1883) est un maçon de la Creuse, qui a fondé l'entreprise de travaux publics Fougerolle en 18449. Après fusion en particulier en 1992, Fougerolle appartient au groupe Eiffage.

Jean Petit dit Jan dau Boueix (1810-1880), il composa sous le Second Empire la chanson des maçons de la Creuse. Jean Petit a été tailleur de pierres puis entrepreneur. Il était par ailleurs animateur d'association, coureur de courtilles et opposant républicain. La chanson est l'émanation de refrains antérieurs7.

Martin Nadaud, né le 17 novembre 1815 dans le hameau de La Martinèche, à Soubrebost proche de Bourganeuf, et mort le 28 décembre 1898 au même endroit, est un maçon, écrivain et homme politique creusois. A l'âge de 16 ans, Martin part à Paris avec son père, comme maçons de la Creuse. Il découvre alors les conditions de travail de ses semblables : journées de 12 à 13 heures, travaux dangereux sur les échafaudages, malnutrition, logements insalubres... Il réchappe lui-même à plusieurs accidents. À 19 ans, il est chef d'atelier. Il retrace cet exode qui marqua si fortement les modes de vie dans son livre Mémoires de Léonard, ancien garçon maçon .

Pierre Mazière est né en 1847 à Saint-Amand et décédé en 1928 à Moutier-Rozeille. Cet ancien maçon de la Creuse à Paris, effectue une carrière politique : maire de Moutier-Rozeille en 1878, conseiller général de Felletin en 1886, député de l'arrondissement d'Aubusson en 1902 et enfin sénateur de la Creuse entre 1903 et 1921.

Antonin Desfarges (1851-1941). Il commence sa carrière professionnelle comme maçon de la Creuse, puis petit entrepreneur. Il milite dans les organisations ouvrières entre 1867 et 1871. En 1871 il est arrêté pour sa participation à la Commune de Paris. En 1882 il est conseiller des Prud'hommes de Paris, il y représente la corporation des maçons, enfin il est le président du Conseil du bâtiment. En 1889 il se désiste aux élections législatives en faveur de Martin Nadaud. Puis il est député de la Creuse pendant 17 ans de 1893 à 1910 à Bourganeuf10.

Jean Jameton, né en Creuse en 1851, maçon émigré à Saint-Louis du Missouri, devenu entrepreneur il a introduit aux États-Unis la technique du béton armé.

La traversée de la Seine par Léon Chagnaud en 1904.

Émile Labussière est né en 1853 à Bénévent-l'Abbaye et décédé en 1924 à Perpignan, cet ancien maçon de la Creuse fut maire de Limoges11.

François Denhaut est né le 4 octobre 1877 à Champagnat, près d'Aubusson et décédé à Bellegarde-en-Marche en 1952. Ce maçon de la Creuse devint entrepreneur de travaux publics puis s'orienta vers l'aviation, il participa au début de l'aviation dans la Creuse. Il est reconnu comme l'inventeur des hydravions à coque flottante12.

Léon Chagnaud est né en 1866 au Bourg-d'Hem et décédé en 1930 à Champsanglard. Ce maçon de la Creuse est le fils d'un entrepreneur creusois. Il réalise seul ou en association des ouvrages de travaux publics. Il est en 1911 le président du syndicat des Entrepreneurs de travaux publics. En 1921 il est président de la Société centrale des ingénieurs civils. Entre 1921 et 1929 il est élu sénateur de la Creuse13.

Henri Connevot est né en 1873 à Moutier-Rozeille et décédé en 1938. Cet ancien maçon de la Creuse fut député puis sénateur radical-socialiste de la Creuse et maire de la commune de Moutier-Rozeille entre 1925 à 1929.

Félix Baudy (18 septembre 1881 à Royère-de-Vassivière - 20 avril 1915 à Flirey) est un soldat français, maçon dans le civil, connu pour avoir été un Soldat fusillé pour l'exemple pendant la Première Guerre mondiale. Il était incorporé au 63e RI, 5e Cie. Ce militant du syndicat des ouvriers maçons de Lyon, affilié à la Confédération générale du travail fondée à Limoges en 1895, était un maçon de la Creuse travaillant habituellement sur les chantiers deLyon14.

sources wikipédia

voir aussi la vie de martin Nadaud de Soubrebost ( musée )maçon de la creuse parti sur Paris avec son père.

Cordialement
jean claude Dard
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