Bonjour,
christianhumbert escribió: ↑06 Enero 2020, 00:23
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C'est quand même une piste que je vais vérifier.
Les prénoms d'Eugénie sont Marie Eugénie Victorine.
Donc à voir…
Merci pour votre implication.
un des indices négatifs est que, à son mariage, Eugénie n'est pas dite pupille de l'hopital de Paris (ou formule équivalente).
Cette institution n'est pas absente de ce mariage puisque son premier témoin en est salarié.
A-t'il un lien avec elle ou est-ce comme responsable de Edmond, demi-frère d'Eugénie ?
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A ce moment, le dernier domicile connu de Anna, Edmond et Eugénie est le 57 rue Bichat 10ème où décède Anna en janvier 1880.
L'immeuble existe toujours, il a 3 étages et les rénovations n'ont pas modifié son apparence extérieure.
Comme vous datez de novembre 1880 le décès de Jean-Pierre Humbert, il y a peut être une adresse postérieure.
Je n'ai pas vu d'où venait cette information. Je suppose que vous n'avez pas l'acte. Hélas, au mariage d'Eugénie, il est bien dit qu'il est décédé et que cet acte a été produit mais sans information sur la date exacte et le lieu.
C'est un renseignement de la mémoire familiale ou il y a un acte qui mentionne cette date ?
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Si je vous ai bien compris, la logique de votre raisonnement a été que, orphelins, Edmond et Eugénie se sont retrouvés dans la famille paternelle d'Eugénie.
Je comprends bien pour Eugénie, moins pour Edmond qui a une famille paternelle.
Ma première interrogation est si vous avez cherché la possible existence d'autres Graber sur Paris à l'époque.
Je ne crois pas qu'il faille totalement éliminer la possibilité de la famille paternelle d'Edmond.
Votre arbre dit qu'au moins une de ses tantes vit sur Paris (Elisa Victoire). Chiffonnière semble indiquer une vie difficile.
Vous avez la naissance d'autres tantes mais sans autres indications qu'elles vivaient encore en 1880.
Je crois beaucoup moins à son oncle Ernest Pierre dont rien ne dit qu'il soit revenu sur Paris après son veuvage.
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Pour en revenir à Eugénie, l'école devient obligatoire en 1882. Dans le Paris de l'époque, il y a certainement des zones où la loi n'a pas été appliquée. Mais il semble qu'elle signe son acte de mariage (ce n'est pas très clair sur l'acte).
Il semble peu probable qu'elle soit passé entièrement sous les radars.
Et ce d'autant plus qu'Edmond a pu rester muet au moment où il est remis à l'Assistance mais parler plus tard.
J'insiste beaucoup mais je crois important l'existence de cette relation pour la compréhension des évènements.
De même que le fait qu'Eugénie savait en 1897 où était décédé son père. Certes, elle pouvait en avoir un souvenir personnel. A defaut, Edmond se souvenait certainement. Mais son entourage immédiat (celui que vous cherchez) entre 1880 et 1897 devait aussi le connaitre.
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Vous vous êtes orienté vers la famille paternelle d'Eugénie, pour elle et pour Edmond.
Votre arbre dit que vous avez cherché des Humbert et que vous en avez trouvé un de plausible, l'époux de Adolphine Surville et pensé que celle-ci a recueillie 2 enfants à la mort de son époux..
Aujourd'hui, je crois qu'il faut remettre en cause cette piste.
Dans ce cas, Eugénie est effectivement une enfant adultérine que, légalement, son père ne pouvait reconnaitre. Mais comme l'acte de naissance est déclaratif, rien ne l'empêchait de le faire quand même. Mais, il me semble que si quelqu'un venait à le découvrir, cette paternité pouvait être dénoncée en justice. Elle ne l'a pas été.
Il faudrait prêter une grande "complaisance" à Adolphine Surville pour qu'elle recueille ainsi l'enfant adultérin de son mari ainsi que le demi-frère ainé de celle-ci.
Chercher d'autres candidats me semble une meilleure piste.
Il ne devrait pas en manquer.
Le moteur de recherche gratuit de filae donne, pour la seule année 1834 (année basée sur l'âge de Jean Pierre à la naissance d'Eugénie), pour la seule Moselle, 4 naissances de Jean Pierre HUBERT relevées par des associations.
Je n'ai pas poussé plus loin la recherche.
Mais elle montre que d'autres possibilités d'un Jean Pierre existent.
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Il n'y a pas de convoi payant pour les obsèques de Anna Graber en février 1880 (et pas de données sur les convois gratuits).
Cordialement